Hamilton dépité par un déficit de 0"6 malgré les évos Mercedes
Les pilotes Mercedes réagissent de manière très contrastée à leur performance qualificative d'Austin, pourtant similaire.
Photo de: Steven Tee / Motorsport Images
Ce dimanche, les Flèches d'Argent s'élanceront de la deuxième ligne de la grille de départ au Grand Prix des États-Unis, mais est-ce l'arbre qui cache la forêt ? Lewis Hamilton et George Russell ne sont manifestement pas d'accord quant à leur interprétation de leur performance en qualifications.
Si les deux Britanniques se retrouvent en seconde ligne, c'est notamment grâce aux pénalités moteur infligées à Charles Leclerc et à Sergio Pérez. Autrement, ils se sont qualifiés cinquième et sixième, comme c'est généralement le cas depuis le début de la saison. Tous deux sont à six dixièmes de la pole position, et cela ne correspond manifestement pas aux attentes de Hamilton, dans un contexte où la Mercedes W13 bénéficie ce week-end de ses dernières évolutions de l'année, avec un aileron avant, un plancher et un aileron arrière révisés.
"Depuis le début du week-end, je me sentais vraiment bien, j'avais une super sensation dans la voiture, hier en EL1 et même en EL2 avec les tests de pneus, ainsi que ce matin", a relaté le septuple Champion du monde. "Puis nous avons abordé les qualifications, et ça a complètement tourné au survirage. Je luttais, je rattrapais souvent l'arrière. Nous avons fait un pas vers l'arrière au niveau de la mécanique, c'est minuscule, mais cela semble avoir fait une différence énorme ; peut-être que la température a baissé."
D'où ce résultat manifestement décevant pour Hamilton. "Le fait est que nous sommes à plus de six dixièmes", lâche-t-il. "Que tout le monde ait travaillé si dur pour apporter des évolutions ce week-end et que l'écart soit le même, c'est difficile pour nous."
George Russell (Mercedes) en piste à Austin
Cependant, George Russell, lui, voit du positif dans ces six dixièmes. "Surtout après ce début de week-end où, personnellement, je n'avais pas le rythme", confie-t-il, ayant été nettement devancé par Hamilton tout au long des essais. "Les EL1 ont bien commencé, puis j'ai fait un gros travers et j'ai failli avoir un accident. Ça a sapé pas mal de ma confiance tout au long des séances d'essais, mais heureusement, dès le premier tour de Q1, j'ai plus ou moins retrouvé la normale."
"Être à six dixièmes de la pole, ça ne se fête pas, mais si l'on prend en compte la moyenne de la saison et la longueur de ce tour, c'est probablement mieux que la majorité de nos séances qualificatives." Russell n'a pas tort : le chrono de Hamilton représente 100,63% de la pole position. Cette année, Mercedes ne s'est rapproché davantage des avant-postes qu'à Zandvoort (100,44%), à Singapour (100,05%) et évidemment au Hungaroring, avec la pole position du jeune Anglais.
Reste à savoir si, en course, Hamilton parviendra à perpétuer son superbe palmarès du Grand Prix des États-Unis : dix participations (dont une à Indianapolis) pour neuf podiums, parmi lesquels sept victoires.
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