Hamilton chez Ferrari : "Ce ne serait pas arrivé sans Vasseur"

Lewis Hamilton a confirmé le rôle déterminant joué par Frédéric Vasseur pour le convaincre de rejoindre Ferrari en 2025.

Frédéric Vasseur (directeur de Ferrari) et Lewis Hamilton (Mercedes)

Présent en conférence de presse à Bahreïn ce vendredi, Lewis Hamilton a pour la première fois fait face aux questions libres depuis l'annonce de son passage chez Ferrari en 2025. Jusqu'ici, la communication du septuple Champion du monde avait été très encadrée, y compris lors de la présentation de la Mercedes W15 la semaine dernière. 

Le Britannique s'apprête à disputer sa dernière saison avec l'écurie de Brackley puis rejoindra la Scuderia, où il fera équipe avec Charles Leclerc sous les ordres de Frédéric Vasseur. Ce dernier, qui a dirigé Lewis Hamilton en F3 en 2005 puis en GP2 l'année suivante avec le titre à la clé chez ART Grand Prix, a joué un rôle déterminant et aujourd'hui confirmé par l'intéressé.

"J'ai d'excellentes relations avec Fred", rappelle Lewis Hamilton. "Bien sûr, j'ai couru pour lui en F2 et on a eu un succès incroyable en F3 ainsi qu'en GP2. C'est vraiment là que nos relations ont commencé, et nous sommes toujours restés en contact."

"Je me disais qu'il deviendrait un incroyable directeur d'équipe à un moment donné et qu'il irait en F1, mais à l'époque ça ne l'intéressait pas. C'était vraiment cool de le voir prendre ce rôle chez Alfa Romeo. Et puis quand il a décroché le poste chez Ferrari, j'étais très heureux pour lui. Je pense que les planètes se sont alignées. Je pense vraiment que ce ne serait pas arrivé sans lui, donc je lui en suis très reconnaissant. Et je suis très enthousiaste quant au travail qu'il accomplit."

Le timing de la décision prise par Lewis Hamilton a beaucoup interrogé, d'autant qu'il avait prolongé son contrat chez Mercedes quelques mois auparavant, avec une option pour l'année 2025. L'Anglais reconnaît n'avoir fait évoluer sa réflexion qu'au cours de l'hiver. 

"J'ai signé durant l'été et, à ce moment-là, je voyais évidemment mon avenir chez Mercedes", affirme-t-il aujourd'hui. "Mais une opportunité s'est présentée à la fin de l'année, et j'ai décidé de la saisir."

"J'ai l'impression que c'est la décision la plus difficile que j'ai jamais eu à prendre. Je suis avec Mercedes depuis 26 ans ou quelque chose comme ça, ils m'ont soutenu, et nous avons parcouru un chemin incroyable ensemble. Nous avons écrit l'histoire de ce sport, et c'est quelque chose dont je suis très fier. Je suis très fier de ce que nous avons accompli. Mais je pense qu'au bout du compte, j'écris ma propre histoire. Et j'ai eu le sentiment qu'il était temps de commencer un nouveau chapitre."

Hamilton défend son "rêve de gosse"

Lewis Hamilton observe la Ferrari de Sebastian Vettel en 2017.

Lewis Hamilton observe la Ferrari de Sebastian Vettel en 2017.

Lewis Hamilton s'est également confié sur ce "rêve de gosse" qu'il entend réaliser en rejoignant Ferrari, lui qui ne s'était jamais rendu à Maranello auparavant. Il n'élude pas non plus la question de l'intégration dans un environnement très différent de ce qu'il a connu jusqu'ici, et de la nécessité d'apprendre une nouvelle langue. 

"Je pense que tous les pilotes, en grandissant et en regardant l'histoire, en voyant Michael Schumacher au sommet, on s'est tous demandé depuis notre garage, en voyant les écrans et le pilote dans la voiture rouge, ce que ça ferait d'être soi-même entouré de ce rouge", avance-t-il. 

"On va au Grand Prix d'Italie, on voit une marée rouge de fans de Ferrari, et on ne peut qu'être admiratif devant ça. C'est une écurie qui n'a pas connu d'immense succès depuis l'époque de Michael et surtout depuis 2007. J'ai vu ça comme un énorme défi. Quand j'étais gamin, j'avais l'habitude de jouer au jeu vidéo GP2 avec la voiture de Michael. C'est vraiment un rêve."

"Je crois avoir acheté ma première Ferrari en 2010, c'était un cadeau pour moi-même. Je ne l'ai plus. Je n'ai pas eu l'occasion d'aller [à Maranello] durant cette période. Comme j'étais chez Mercedes, je me disais que ce n'était pas une bonne idée d'y aller."

"Au cours de toutes ces dernières années, je n'ai pas réussi à apprendre une autre langue. Mais évidemment, je vais essayer. Je me souviens que lorsque je faisais du karting en Italie, j'ai pu apprendre quelques mots. J'espère que ça me reviendra assez vite."

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