Coup du sort dans le dernier tour pour Norris et McLaren
En route pour un gros résultat, qui aurait été le meilleur de sa saison jusqu'à présent, Lando Norris a soudainement perdu toute la puissance du moteur Renault de sa McLaren à Spa-Francorchamps. Rageant.
Auteur d'un envol impeccable, puis d'une course parfaite, Lando Norris était solidement installé au cinquième rang du Grand Prix de Belgique et en passe de décrocher le meilleur résultat de sa jeune carrière en Formule 1. Alors que les espoirs de McLaren reposaient sur le Britannique, après avoir perdu Carlos Sainz dès le début de course suite à des ennuis techniques, tout s'est effondré à l'entrée du dernier tour. L'âme en peine, le débutant en F1 a dû mettre pied à terre alors qu'il venait de couper la ligne de chronométrage théoriquement pour l'avant-dernière fois... S'il a pu être classé, ce n'est qu'au 11e rang, soit en dehors de la zone des points.
"Je me dirigeais vers mon meilleur résultat, et le meilleur en tant qu'équipe, comme ce qu'avait fait Carlos", déplore Norris au micro de Sky Sports. "Je n'avais pas eu un super résultat depuis un moment à titre personnel. [...] Je ne sais pas ce que c'était. Quand ça a commencé j'ai pris la radio, puis c'était de pire en pire quand je suis entré dans la dernière chicane. Les gars ont analysé ça, mais il n'y avait rien à faire."
Sans entrer dans les détails, puisqu'il est trop tôt pour avoir des réponses, le pilote McLaren a clairement fait comprendre que le moteur Renault était vraisemblablement à l'origine de ses déboires : "Ce qui me donnait de la puissance ne m'en donnait plus : ça a arrêté de fonctionner, disons-le comme ça ! Je ne sais pas encore exactement à quel niveau. Ça ne se déroule pas toujours comme prévu."
"J'avais fait mes devoirs pour le départ en observant les anciens départs, et ça semblait mieux marcher sur la ligne intérieure : ça a payé pour le reste de la course", ajoute-t-il avec un peu plus de regrets encore. "On avait fait des pas en avant entre les EL3 et les qualifications. On ne savait pas à quoi s'attendre pour le rythme de course. Mais le rythme était extrêmement bon, et l'écart montait au lieu de réduire. On doit se concentrer sur pourquoi on n'est pas super en EL1 et EL2, et pourquoi la voiture s'est pas mal transformée ensuite."
Quatrième du championnat constructeurs avant ce Grand Prix, McLaren reste à sa place avec un compteur à 82 points qui lui laisse encore de quoi voir venir, avec 31 longueurs d'avance sur Toro Rosso notamment.
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