Les pilotes aimeraient plus de cohérence dans le calendrier F1

La Formule 1 entre dans une nouvelle pause de quatre semaines avant la fin de saison exigeante composée de deux enchaînements de trois courses. Certains pilotes se sont exprimés sur le déroulement du calendrier, qui pourrait faire preuve de plus de cohérence selon eux.

Un avion de ligne dans le ciel alors qu'une monoplace est en piste à Austin

Photo de: Sutton Motorsport Images

Alors que la Formule 1 entame une pause de quatre semaines avant le Grand Prix des États-Unis, trêve aussi longue que celle des vacances d'été, beaucoup s'interrogent sur la cause d'une telle période creuse. Il s'agit en fait de la conséquence du changement de date du Grand Prix du Japon, qui a chamboulé le déroulement habituel du calendrier de F1.

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Il est vrai que l'organisation de 24 courses sur une année n'est pas une mince affaire. Bien que la F1 tente de faire s'enchaîner les Grands Prix avec une certaine cohérence, notamment dans une logique de réduire les émissions de carbone, certaines périodes ne font pas vraiment sens et posent problème aux acteurs de la discipline directement impliqués.

Cette année par exemple, outre la très grande pause que nous vivons actuellement, la fin de saison s'annonce plus que sportive pour les pilotes et les équipes, puisque nous verrons deux enchaînements de trois courses se faire, séparés par une nouvelle pause de deux semaines.

En plus des complications logistiques qu'entraîne un tel calendrier, les trois dernières épreuves de la saison seront Las Vegas, Losail et Abu Dhabi. Bien que le Qatar et les Émirats arabes unis soient très proches, Doha est à plusieurs dizaines d'heures de vol des États-Unis, avec un décalage horaire de dix heures. Un voyage éprouvant qui n'enchante pas Max Verstappen.

"J'ai toujours dit que c'est un grand nombre de courses que nous avons dans le calendrier", a-t-il déclaré lors de la conférence de presse en amont du Grand Prix de Singapour. "Mais je pense que pour moi, c'est surtout le fait de voyager avec les différences de fuseaux horaires, entre Vegas et le Qatar [qui dérange le plus]. Je pense que nous pourrions faire un peu mieux si nous organisions des triplettes, [il faudrait] les rapprocher un peu plus les unes des autres [géographiquement]. Pour moi, cela aurait un peu plus de sens."

"Si nous devons organiser autant de courses, nous devrions au moins veiller à ce qu'elles soient plus proches les unes des autres. Mais encore une fois, bien sûr, cela dépend des ventes de billets. Mais oui, il faut trouver un juste milieu, n'est-ce pas ? C'est un long vol entre Vegas et le Qatar."

"Mais ensuite, bien sûr, on est au Qatar, on prend l'avion pour Abu Dhabi, ce qui est très bien. Pour moi, ce n'est pas un problème. Mais oui, à la fin de la saison, lorsque l'on est un peu fatigué, il est plus facile de tomber malade. Et le fait de prendre l'avion pendant une longue période n'aide pas."

Départ de la course sprint 2023 au Qatar.

Départ de la course sprint 2023 au Qatar.

Photo de: Sam Bloxham / Motorsport Images

Yuki Tsunoda et Lance Stroll se sont également exprimés sur le sujet. Leurs préoccupations concernent également le personnel des écuries qui s'occupe directement de déménager les garages d'un paddock à l'autre. Ils expliquent que ces personnes sont bien plus affectées par de tels enchaînements que les pilotes eux-mêmes.

"Ça va, je pense [pour nous]", a expliqué Tsunoda. "Il y a un écart de trois semaines après Singapour, il y a donc un peu de temps pour se reposer et se ressourcer avant deux enchaînements consécutifs de trois semaines. Je me sens donc bien, mais ce sera certainement difficile, surtout pour les mécaniciens, vous savez, les ingénieurs, pour ces gens-là, ce sera beaucoup plus difficile que pour nous. Donc, oui, c'est plus important pour eux que pour les pilotes."

"Je suis d'accord", a ajouté Stroll. "Je pense que nous pourrions probablement faire un meilleur travail, comme Max l'a dit, en reliant géographiquement les courses, de sorte que nous fassions l'Asie, puis l'Amérique, et ensuite le Moyen-Orient. Il y a encore beaucoup de sauts, de décalage horaire et d'autres choses dans les équipes, alors que je pense qu'en tant que pilotes, nous avons la vie assez facile par rapport à certains membres de l'équipe et du personnel qui ont du mal à se déplacer."

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