Toro Rosso ne se satisfait pas d'une saison en dents de scie
La première moitié de saison de Toro Rosso aura été constituée de hauts et de bas, rendant difficile la compréhension de la forme de l'équipe. Un effet montagnes russes qui ne satisfait pas le directeur technique de l'équipe, James Key.
Toro Rosso et Honda ont réussi, grâce à Pierre Gasly, le meilleur résultat du motoriste japonais depuis son retour en Formule 1 en 2015, avec une quatrième place à Bahreïn. Mais des moments aussi positifs ont également été contrastés avec des week-ends bien plus difficiles, comme en Azerbaïdjan, où les deux pilotes ont été éliminés en Q1, ou en Chine, lorsque Pierre Gasly et Brendon Hartley, en bataille en fond de peloton, se sont accrochés.
Le travail accompli par Toro Rosso et Honda a été suffisant pour convaincre Red Bull de s'associer au motoriste japonais pour les deux prochaines saisons, mais la frustration est présente chez Toro Rosso, où problèmes de fiabilité, accidents et chutes brutales de performance ponctuent la saison.
"Cette saison a simplement été une montagne russe, vraiment", explique James Key. "Je pense que nous ne sommes pas satisfaits pour le moment, je dois dire, de notre position. Mais il y a de nombreuses raisons différentes à cela. Je pense que lorsque nous avons montré un bon rythme, nous l'avons bien exploité, particulièrement avec Pierre à Monaco et Bahreïn. Mais nous n'avons pas eu la régularité que nous voulions."
"Je pense vraiment que c'est en partie dû au châssis. Nous avons des évolutions à venir afin d'essayer d'améliorer cette régularité. Mais la frustration est que l'on sait plus ou moins qu'on peut le faire, mais qu'il faut juste réussir à tout faire au mieux. Et quand les choses sont bien faites, cela fonctionne parfaitement."
Trois dixièmes entre le top 10 et une élimination en Q1
James Key trouve également une raison externe à cette inconstance, puisqu'il considère qu'il est plus compliqué pour les équipes d'être à un niveau stable avec des écarts aussi serrés que ceux séparant les concurrents du ventre mou du peloton. On a retrouvé en alternance Renault, Haas, Force India, McLaren et Toro Rosso comme meilleures forces du "second groupe", tandis que Sauber est venue jouer les trouble-fêtes durant les dernières courses. Pour plusieurs d'entre elles, les courses ratées étaient synonymes d'échec en Q2 et d'absence de points.
"Le fait est que cette année, l'inconstance est une question de trois dixièmes de seconde au tour", poursuit Key. "C'est la différence entre une place dans le top 10 et une 14 e place, voire même une élimination en Q1."
"En réalité, il semble vraiment y avoir des hauts et des bas, mais quand on regarde les temps au tour, c'est très, très serré. Il faut être à son meilleur niveau, et je ne pense pas que lors de certaines courses, pour diverses raisons, nous ayons été à 100% de notre niveau. C'est une chose que nous essaierons de changer."
Le moteur a également été la cause de ces difficultés par moments, et Key trouve toutefois du positif dans les pannes qui ont forcé Honda à changer les moteurs des Toro Rosso. Même si des pénalités en ont découlé, cela a permis de faire évoluer le moteur plus vite que prévu : "La bonne nouvelle, bien qu'il y ait eu quelques problèmes, c'est qu'il y en a eu peu et qu'ils ont pu se concentrer sur le développement de la performance, et ces choses-là. Cela devient plutôt intéressant maintenant."
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