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Williams a longtemps réussi à cacher son manque de pièces

Robert Kubica a révélé que le problème de stock de pièces était récurrent chez Williams depuis le début de la saison 2019, mais qu'il avait été jusqu'à présent bien géré pour ne pas être évoqué sur la place publique.

Robert Kubica, Williams FW42

Robert Kubica, Williams FW42

Mark Sutton / Motorsport Images

Contraint à l'abandon sur un ordre de son équipe à Sotchi, un tour après la sortie de piste de George Russell, Robert Kubica a confirmé les grandes difficultés rencontrées par l'écurie Williams avec le manque de pièces. Le pilote polonais révèle que l'équipe britannique, qui avait déjà connu de gros retards lors des essais hivernaux, compose en fait avec une situation à flux tendu depuis le début de la saison. Jusqu'à présent, les événements lui avaient permis de passer sous silence cette problématique, qui est devenue plus perceptible suite aux deux accidents consécutifs de Russell, à Singapour puis en Russie. 

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S'il a vécu son abandon forcé, décidé par l'équipe pour économiser des pièces, comme une grosse frustration, Kubica dit comprendre parfaitement cette décision prise par Williams, qui vit décidément une saison particulièrement difficile. "C'était un peu difficile en tant que pilote, car nous étions dans cette situation et en course il y a toujours un risque, et le pilote connaît parfaitement la situation", précise Kubica dans le paddock de Suzuka. "Je pense avoir plutôt bien fait les choses tout au long de l'année, en épargnant la voiture tant que possible. Mais d'un autre côté, il faut réagir à la situation dans laquelle nous sommes, et c'était probablement le bon choix pour l'équipe. Mais c'est un peu décevant, surtout que ce n'est pas la première course de la saison, et nous faisons de la F1 depuis longtemps." 

"Nous avons été malchanceux que George perde deux ailerons à Singapour et un en Russie, mais c'est la course et ça peut arriver. Je crois que nous avons été assez chanceux que ça survienne si tard dans l'année, car nous aurions probablement fait face à ce problème de la Russie plus tôt dans la saison. Au niveau de l'équipe, nous devons réagir à ce qui se passe, et j'espère que ça ne se reproduira pas. Avec George, nous avons eu de la chance toute la saison en ne faisant rien de fou ou en limitant les risques insensés, et on peut dire que nous avons été capables de cacher le problème pendant longtemps. Malheureusement, Singapour et la Russie ont démontré que nous n'étions pas prêts pour ce que l'on appelle le risque de la course, car rien d'étrange ne s'est passé, nous avons juste perdu deux ailerons. Ça pourrait arriver chaque week-end."

Quelques jours après le Grand Prix de Russie, un des sponsors principaux de Kubica avait semé le trouble en demandant officiellement des explications à Williams par rapport à l'abandon du pilote polonais à Sotchi. Williams n'a fait que réitérer sa version des faits, confirmée par son pilote, qui a pris ses distances avec la communication de PKN Orlen. "Il faut demander à mon sponsor. Enfin, même pas mon sponsor, un sponsor", lâche Kubica. "Si vous me demandez ce que je pense et ce que je ressens, il n'y a vraiment rien à ajouter. Je n'ai pas à être satisfait de la réponse obtenue par Orlen, je ne sais pas quelle réponse ils ont eue. Je ne sais pas, rien ne me surprend dans ce monde. Ce n'est pas surprenant. Je ne sais pas d'où c'est venu. Je pense que demander des clarifications est correct. Mais franchement je ne sais pas, je ne suis pas impliqué là-dedans."

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