Sa performance en Malaisie sort du lot pour Franco Morbidelli
Franco Morbidelli voit dans le GP de Malaisie l'une de ses meilleures performances de la saison, grâce à une course menée le couteau entre les dents. Il l'assure, il n'est pas là pour faire acte de présence et compte bien le prouver jusqu'à la fin de sa carrière.
Jusqu'au bout, Franco Morbidelli tente de montrer qu'il a la gnaque. En écho à un week-end plutôt positif de Fabio Quartararo, lui aussi a réussi à se montrer plus performant à Sepang qu'il ne l'a été d'une manière générale cette saison, et s'il a passé l'arrivée de la course principale en septième position c'est en ayant produit une belle remontée depuis la 15e place sur la grille, avec notamment deux dépassements dans les trois derniers tours.
Revanchard après trois saisons de galère chez Yamaha, le vice-Champion du monde 2020 défend sa place en affirmant qu'il donne tout chaque fois qu'il se trouve en piste. On aurait pourtant pu imaginer qu'il se démotiverait après avoir validé son départ de l'équipe japonaise pendant l'été, d'autant qu'il sait qu'il va bientôt enfourcher la meilleure moto du plateau, mais ça n'est pas le genre de la maison.
"Ce n'est pas mon style et ça ne le sera jamais", promet-il. "Je suis un pilote. Je suis né sur une pocket bike, mon père était mécanicien, j'ai respiré du carburant dès que je suis né et je me donne toujours à 200% quand je monte sur une moto parce que c'est ce que j'adore faire. Je ne me contente pas de faire des tours de piste, je donne ma vie ici. C'est ce que je ferai pour toujours, pendant toute ma carrière, et ce même si je n'en donne pas l'impression, que je suis cool et qu'on dirait que je ne suis pas comme ça."
Morbidelli a prouvé sa force de caractère en se battant à Sepang, sans rien lâcher jusqu'au bout. "Ça a été une super course", se félicite-t-il. "Je n'ai pas réussi à faire un très bon départ, j'ai même plutôt perdu des places au début. J'ai été pris dans une bagarre contre Márquez et on a perdu du temps. Mais ensuite, j'ai pu remonter et j'ai mené beaucoup, beaucoup de bagarres pendant la course. Je me suis battu contre les Aprilia, contre Luca [Marini], puis Diggia, Miller… Ça a été une putain de course ! La moto fonctionnait super bien, merci à l'équipe. Ici, la performance a été bonne et si on était partis un peu plus haut, qui sait ce qu'on aurait pu faire ?"
"Si j’avais eu trois ou quatre tours de plus, j'aurais pu rattraper Fabio et atteindre le top 5. J'avais un bon rythme ce week-end, j'étais très rapide", assure Franco Morbidelli, lui dont c'est le meilleur résultat depuis le GP d'Inde, n'ayant fait mieux cette année qu'en Argentine avec une quatrième place au sprint comme en course longue.
Il érige d'ailleurs sans hésitation cette course parmi ses meilleures de l'année, si ce n'est la meilleure : "Il y a eu des courses où l'on a été rapides, mais pas aussi solides jusqu'au bout, ni avec cette aisance, alors je dirais qu'avec l'Argentine, elle fait partie des meilleures courses de l'année."
À quel point un tel résultat compte-t-il à ce stade, alors qu'il quittera bientôt son équipe pour enfourcher la Ducati du team Pramac ? "C'est essentiel", répond-il à cette question. "Produire de bonnes performances, c'est super pour la confiance, c'est super pour l'avenir et ce qui m'attend, c'est génial pour l'équipe. C'est super pour tout le monde d'être rapide."
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