Rossi veut progresser sur le package et la gestion des essais

Le pilote Yamaha a connu trop de difficultés pendant le premier week-end de course de la saison pour être pleinement satisfait de son résultat. Les zones de progression sont désormais identifiées.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Après une cinquième place obtenue de haute lutte au Qatar, Valentino Rossi aimerait se faciliter la vie pour les prochaines manches. Clairement, si sa performance en course l'a satisfait, avoir été en difficulté pendant les deux jours d'essais libres et ne s'être qualifié qu'en 14e position a été pour lui problématique, et c'est là que doivent se porter selon lui les efforts.

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"Au final, la course a été bonne pour moi", retient le pilote Yamaha. "Mon rythme n'a pas été trop mauvais, je me suis senti bien avec la moto et dans les derniers tours j'ai été assez fort. Par contre, on a eu beaucoup de mal pendant les essais, je n'ai jamais vraiment eu de bonnes sensations et j'ai dû partir derrière. Il faut donc qu'on essaye de mieux travailler, surtout de ce point de vue-là."

Le point positif de la remontée qu'a réalisée le Docteur en course, c'est qu'il a pu observer de près la quasi-totalité des autres motos. "Ça a été très intéressant, parce qu'en arrivant de derrière j'en ai vu pas mal. J'ai été proche des Ducati, de Maverick [Viñales], de la Suzuki même si je l'ai été un peu moins, j'ai vu aussi l'Aprilia… En partant derrière, je les ai vu un peu tous."

"On n'est pas aussi compétitifs qu'on le voudrait. Il faut qu'on travaille dur pour essayer de progresser. En général, c'est le package qui doit bien fonctionner", prévient le numéro 46. "Il faut qu'on travaille sur tout le package. C'est surtout en sortie de virage et à l'accélération qu'on peut progresser, car on est un peu en difficulté. Cela concerne aussi la manière d'utiliser les pneus au maximum, le fait d'essayer d'être rapide du début à la fin… Il y a beaucoup de choses. Mais, généralement, ce qui fonctionne désormais en MotoGP c'est le package complet."

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"En ce qui concerne mon team et moi-même, il faut qu'on soit meilleurs pendant les essais sur la manière de gérer les pneus, parce que [à Losail] j'ai trop souffert et je suis parti derrière", regrette Rossi, qui peine encore à véritablement comprendre ce qui a posé problème durant les deux jours d'essais qataris. "On a fait des choses qu'on a faites beaucoup d'autres fois, mais pendant ce week-end-là on a eu de gros problèmes avec le pneu avant et on s'est donc trouvé un peu en difficulté. Il faut donc qu'on essaye de gérer cela un peu mieux. Vu comment s'est passée ma course, si j'étais parti un peu plus haut, j'aurais pu être un peu plus proche des premiers."

Une piste atypique

Reste à voir si la réalité de l'Argentine sera la même que celle du Qatar, car la piste de Termas de Río Hondo pourrait se révéler plus favorable à Yamaha. Vainqueur de cette course en 2015, Valentino Rossi s'y est classé deuxième les deux années suivantes, derrière Marc Márquez puis son coéquipier, Maverick Viñales.

"Naturellement, on veut être plus compétitifs, c'est normal, mais on verra. D'une piste à l'autre les choses changent toujours beaucoup, alors il faut voir comment ça ira ici", annonce Rossi, qui craint que la météo puisse lui compliquer la tâche en limitant le roulage. "On veut essayer de donner le maximum pour bien travailler, pour exploiter le temps de piste dont on dispose, parce qu'ici il peut toujours y avoir une inconnue liée à la pluie pendant tout le week-end, alors ça ne sera pas facile."

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"En Argentine, il est très important d'essayer d'être prêts pour toutes les conditions, parce que ces dernières années la météo a toujours connu des hauts et des bas. Il est donc parfois difficile de travailler quand il pleut ou lorsque les conditions sont mixtes. Il faudra essayer d'être prêts à affronter toutes les conditions dimanche."

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