Formule 1 GP d'Italie

Alonso : Aston Martin doit apprendre de Williams

Seulement dixième des qualifications à Monza, Fernando Alonso estime qu'Aston Martin doit travailler pour améliorer l'efficacité aéro de l'AMR23 et tirer les leçons de ce que réalise Williams.

Logan Sargeant, Williams FW45, Fernando Alonso, Aston Martin AMR23

Après avoir passé les écueils de la Q1 et de la Q2 aux dixième et neuvième rangs respectivement, Fernando Alonso a signé le dixième et dernier temps de la Q3 du GP d'Italie, à 0"438 du neuvième, pour ce qui constituera sa pire position de départ de la saison. Pas véritablement une surprise à Monza tant les carences de l'Aston Martin AMR23 en vitesse de pointe sont claires depuis l'entame de la saison.

"Je pense qu'à Bahreïn, nous avons découvert que la voiture présentait des faiblesses, et c'est toujours le cas", a déclaré Alonso. "Et à Monza, nous savions que nous pourrions être confrontés à quelques problèmes. Les autres courses du calendrier sont peut-être un peu plus adaptées à nos caractéristiques. Peut-être qu'après ce GP, nous pourrons être un peu plus optimistes."

"Au début, je n'étais pas content d'être seul [en piste en Q3]", a-t-il expliqué, en référence à l'absence d'aspiration devant lui. "Puis quand j'ai vu que nous étions à quatre ou cinq dixièmes de la neuvième place, je me suis dit que c'était impossible [à combler] avec n'importe quelle aspiration. Nous sommes donc dans la position que nous méritons."

Dans ces conditions, les performances réalisées par Williams, avec une FW45 très efficace aérodynamiquement qu'Alexander Albon est parvenu à placer au sixième rang, font office de référence : "Nous devons comprendre comment rendre la voiture plus forte sur ce type de circuit. Et Williams est un exemple clair sur ce genre de piste. Ils sont exceptionnels. Nous devons donc voir ce que nous pouvons améliorer."

Il a ensuite ajouté : "Je pense que les caractéristiques de la piste ne sont pas favorables à notre voiture. C'est un circuit de grande efficacité aéro, le niveau de traînée est très important ici. Il n'y a que six virages, le reste est juste à fond dans les lignes droites."

"Nous savions que ce serait un week-end difficile. Et ce sentiment a été confirmé lors de la première et de la deuxième séance d'essais libres, ainsi que [lors des EL3]. Les estimations pour les qualifications se situaient entre P9 et P12. Et nous sommes en plein milieu, P10. Il n'y a donc pas de surprise, mais la course sera difficile. Et nous devons marquer des points même si c'est une course difficile."

"Nous n'avons rien à perdre non plus. Nous ne sommes que P10. Donc si quelque chose se passe en course, si tout se passe mal, vous finissez P13, P14, ce qui n'est pas grand-chose de perdu. Si tout va bien, on peut peut-être se classer dans les six ou sept premiers. Espérons donc qu'il y aura quelque chose, de l'action [aujourd'hui], et surtout dans le premier virage devant nous."

Lire aussi :

Avec Adam Cooper

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Le déficit de 10 km/h qui révèle le point faible persistant de Mercedes
Article suivant LIVE F1 - Suivez le Grand Prix d'Italie en direct

Meilleurs commentaires

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Édition

France France