Analyse

Bilan 2015 - Et Hamilton égala Senna

En empochant son troisième titre de Champion du Monde de Formule 1, Lewis Hamilton est entré de plain-pied dans la grande Histoire de son sport, au terme d’une saison qu’il a nettement dominée.

Le vainqueur Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 fête sa victoire dans le Parc Fermé

Le vainqueur Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 fête sa victoire dans le Parc Fermé

XPB Images

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1, avec son Trophée de Champion du Monde
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06
Le vainqueur Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06 mène au départ
Le vainqueur Lewis Hamilton
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 lors de la parade des pilotes
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1
Le deuxième, Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06 dans le Parc Fermé

En 2014, le Britannique avait réalisé une fin de saison impressionnante pour s’adjuger un titre qui semblait loin en fin de saison européenne. Il a continué 2015 sur la même lancée et a même, pour la première fois de sa carrière, remporté le championnat pilotes avant la dernière course de la saison.

Au volant d’une des monoplaces les plus performantes et fiables de l’histoire de la Formule 1, Lewis Hamilton a éclaboussé la saison de sa classe, bénéficiant en quelques occasions d’un brin de réussite qui lui a permis de sceller rapidement le destin de ce Championnat.

Net avantage en qualifications

L’un des chiffres les plus impressionnants de la saison du natif de Stevenage reste celui des qualifications. Certes, en fin de saison, Nico Rosberg, sur une série de six pole positions consécutives, a quelque peu retrouvé l’avantage qu’il détenait en 2014 dans cet exercice.

Mais, de Melbourne à Monza, une seule pole avait échappé à Hamilton, en Espagne. Il avait donc infligé un cinglant 11-1 à son équipier que l’on peut même porter à 12-1 après Singapour dans la lutte en qualifications entre les deux hommes, même si la pole et même l’intégralité du week-end sur le circuit de Marina Bay ont échappé aux Mercedes.

L’écart sur les 12 premières courses de la saison est en moyenne de 0,293 seconde entre les deux meilleurs tours de Q3 à l’avantage du Britannique. Sur la saison entière, et malgré la série finale de Rosberg, l’écart demeure autour de 0.140 seconde.

Dix victoires, 17 podiums

Cependant, la saison dernière l’a bien démontré : rien ne sert de partir en pole, il faut savoir transformer l’essai. Dans ces conditions, en 2014, l’Allemand avait pêché, ne remportant que trois des onze GP desquels il s’était élancé en tête. Hamilton a quant a lui signé sept succès sur ses onze poles.

En course, justement, le n°44 s’est montré à de nombreuses reprises intouchable, malgré des écarts finaux relativement faibles. Une de ses courses les plus abouties était certainement le Grand Prix de Monaco qu’il dominait de la tête et des épaules avant l’ultime intervention de la voiture de sécurité lors de laquelle son écurie et lui ont commis une erreur d’appréciation le reléguant en troisième position.

En accumulant 10 succès cette saison, il ne fait pas aussi bien qu’en 2014 mais son niveau tout au long de l’année (17 podiums en 19 courses) lui a permis un sacre précoce, dès les Etats-Unis.

Il aura aussi connu la réussite "du Champion" à quelques reprises : à Silverstone où il a choisi de monter les pneus pluie juste avant l’averse qui allait lui assurer la victoire ; en Hongrie où, malgré une course difficile, il termine devant Rosberg qui a subi un accrochage et une crevaison tard dans la course ; à Singapour, où il a connu son seul abandon quand son équipier n’a pu faire mieux que 4e ; aux Etats-Unis, enfin, où l’Allemand a commis une erreur lui offrant le succès du sacre.

L'égal de Senna

En fin de saison, une fois le titre en poche, Lewis Hamilton n’a plus gagné. La faute à un Nico Rosberg plus performant, à une voiture moins docile et à une potentielle baisse de motivation. Mais ces trois dernières courses n’effacent pas la saison réalisée par le Britannique pour s’adjuger un troisième titre qui le fait rejoindre dans le panthéon de la Formule 1 son idole Ayrton Senna.

C’est coiffé de ces trois couronnes que Hamilton va se présenter avec un défi inédit pour un Britannique : en conquérir une quatrième en 2016, face à un équipier revanchard et avec peut-être une opposition plus forte encore de la part du seul quadruple Champion du Monde de la grille, Sebastian Vettel.

 Lewis Hamilton en 2015

GP disputés 19
Tours parcourus 1120
Top 10 18
Meilleur résultat 1er (x10)
Meilleure qualifications 1er (x11)
Points marqués 381
Abandons 1
Clt Championnat 1er

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