Pas de "dégât sérieux" sur la boîte de Charles Leclerc
Les premières analyses de la boîte de vitesses de Charles Leclerc ne montrent pas de casse, ce qui signifie que le pilote Ferrari devrait bien s'élancer en pole au GP de Monaco.
Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images
Charles Leclerc devrait conserver sa pole position. Auteur du meilleur temps avant de percuter le rail à la sortie de la chicane de la piscine, le Monégasque craignait que sa boîte de vitesses ait été touchée, un remplacement étant synonyme de pénalité sur la grille. Les premières analyses laissent penser qu'elle est intacte, même si elles vont se poursuivre dimanche matin.
"Une première inspection de la boîte de vitesses de Charles Leclerc n'a pas révélé de dégât sérieux", annonce Ferrari. "Des analyses approfondies seront effectuées demain, afin de décider si cette boîte de vitesses peut être utilisée en course."
Un changement de boîte de vitesses entraînerait une pénalité de cinq places sur la grille de départ, une sanction particulièrement sévère sur un circuit où chaque dépassement relève de l'exploit. Mattia Binotto a néanmoins garanti qu'en cas de doute sur l'état de la boîte de Leclerc, la Scuderia changerait les pièces nécessaires, privilégiant ainsi la fiabilité au maintien de la pole position.
"On ne fera pas un pari", assurait le patron de la Scuderia avant le résultat des premières analyses. "Je pense qu'après de telles qualifications, ce qui compte, c'est de maximiser le nombre de points au championnat, et pour le maximiser, il faut finir la course, donc la fiabilité est essentielle, la fiabilité reste la priorité. Par conséquent, si nous avons le moindre doute, nous ferons certainement le changement et les réparations."
Sans son accident, Charles Leclerc n'aurait peut-être pas signé sa première pole depuis le GP du Mexique 2019, puisque Max Verstappen et Valtteri Bottas étaient tous les deux en amélioration, et qu'ils ont jugé qu'ils avaient la possibilité de prendre l'avantage. L'accident de Leclerc a rappelé à certains observateurs celui de Michael Schumacher à la Rascasse en 2006 ou la sortie de Nico Rosberg à Mirabeau en 2014, le premier ayant été sanctionné car jugé volontaire, mais pas la seconde.
Interrogé sur la question, Leclerc s'est défendu de toute manœuvre destinée à priver ses rivaux d'une amélioration : "Je peux vous dire que si ça avait été volontaire, je l'aurais fait plus intelligemment, et pas à pleine vitesse en risquant de casser la boîte de vitesses", a expliqué le pilote local. "Donc non, ce n'était clairement pas intentionnel."
Propos recueillis par Adam Cooper
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