Ferrari cherche à comprendre la vitesse de pointe de Red Bull
Niant la théorie selon laquelle son moteur serait le meilleur du plateau, Ferrari cherche à comprendre son déficit de vitesse de pointe observé à Bahreïn par rapport à Red Bull.
Le doublé victorieux signé en ouverture de la saison à Bahreïn n'incite certainement pas Ferrari à se reposer sur ses lauriers. Alors que la course au développement sera déterminante, la Scuderia cherche aussi des réponses à certaines interrogations, l'une d'entre elles concernant la vitesse de pointe observée le week-end dernier.
À Sakhir, les chronos étaient très proches entre Ferrari et Red Bull Racing, mais l'analyse des données GPS a clairement montré des caractéristiques différentes entre les deux monoplaces : la RB18 faisait la différence en ligne droite et dans les enchaînements rapides, quand la F1-75 se montrait plus redoutable en sortie de courbe et dans les virages lents.
Ces différences interrogent d'autant plus que l'unité de puissance Ferrari a fait des progrès suffisamment importants pour qu'elle soit considérée désormais comme l'une des meilleures du plateau. La quête des réponses est donc en cours à Maranello.
"C'est l'une des choses que nous étudions, principalement parce que nous savons qu'une part de notre déficit sur Red Bull est exactement là où vous le mentionnez", explique Carlos Sainz en faisant référence à la vitesse de pointe. "Nous analysons les niveaux de traînée, et les choses que l'on peut faire pour voir si l'on peut être plus forts dans cette partie du circuit. Ça montre simplement que nous avons fait de bons progrès avec le moteur, mais que les autres sont toujours très compétitifs. Ils ont aussi des unités de puissance et des niveaux de traînée excellents, donc ce sera dur."
Carlos Sainz n'est d'ailleurs pas aussi catégorique que d'autres sur les conclusions tirées au sujet du nouveau moteur Ferrari, qu'il ne place pas aussi facilement au sommet de la hiérarchie à l'heure actuelle.
"Il n'est pas supérieur, mais c'est un bon moteur", tempère-t-il. "Red Bull avait plus de vitesse de pointe que nous, et personne ne parle du moteur Honda. On dirait que soudainement, Ferrari est au sommet, mais Red Bull allait 5 km/h plus vite. Il faut parler des autres, pas seulement de Ferrari. Pour le moment, on ne peut pas se détendre sur la question de la fiabilité."
Le sujet sera à nouveau très central pour le Grand Prix d'Arabie saoudite ce week-end, sur un tracé où la vitesse de pointe est essentielle pour être performant. D'où le temps passé par les ingénieurs italiens pour comprendre davantage la situation et le rapport de forces.
"Nous sommes clairement sur le sujet", confirme Charles Leclerc. "Nous analysons, évidemment, mais je pense que ça peut changer d'un circuit à l'autre. Compte tenu de ce qu'ils [Red Bull] ont montré en ligne droite à Bahreïn, il se pourrait qu'ils soient encore plus forts sur ce genre de circuit. Nous devons donc continuer à redoubler d'efforts."
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