La moins bonne visibilité avec les F1 2022 se confirme encore

Les pilotes Williams ont pu se rendre compte par eux-mêmes de la moins bonne visibilité redoutée au volant des nouvelles monoplaces.

La Williams FW44 en piste à Silverstone

Alexander Albon et Nicholas Latifi ont tous les deux testé pour la première fois la Williams FW44, mardi après-midi à Silverstone. Un roulage qui a confirmé une crainte déjà répandue au sein du plateau : la visibilité à bord des nouvelles monoplaces est compliquée par la taille des pneus 18 pouces et la présence des déflecteurs au-dessus.

Le shakedown de Williams était réglementairement limité à 100 kilomètres et n'a pas été facilité par la météo puisqu'il s'est déroulé sous la pluie, néanmoins il a donné un premier aperçu assez limpide aux pilotes.

"La visibilité est certainement moins bonne dans certains virages", confirme Nicholas Latifi. "J'imagine que ça dépend du type de virage, de l'angle de braquage et de la direction du regard. Je pense que c'est une chose à laquelle tout le monde va devoir s'habituer. Mais il y a vraiment des cas dans lesquels on voit moins bien, c'est certain."

Le sentiment du Canadien est partagé par son nouveau coéquipier, qui explique que le problème ne se posera pas tant sur un tracé comme Silverstone mais davantage sur des pistes où le champ de vision est par nature rendu moins confortable par l'environnement.

"Aujourd'hui [mardi], nous avons un peu eu le pire avec une journée sombre, maussade et humide à Silverstone, mais ce n'était pas trop mal", précise Alex Albon. "Je pense que nous aurons plus de difficultés lorsque nous irons sur des pistes urbaines. Quand nous irons à Monaco, Bakou et Djeddah, ce sera plus difficile. Sur des circuits ouverts, on peut regarder loin devant."

"Avec les angles morts du pneu et tous les déflecteurs, ça enlève beaucoup de vision immédiate quand on regarde vers le virage. Du coup, on regarde plus loin dans le virage. Mais sur un circuit urbain, au-delà du mur il n'y a rien, donc on ne peut pas voir grand-chose de plus. Je pense que c'est ce qui sera le plus délicat. Et aussi pour les luttes en piste, ce sera quelque chose d'un peu plus compliqué pour voir où l'on est, où se trouvent l'aileron avant et les pneus. Ça pourrait être un peu plus délicat."

Le court roulage à bord de la FW44 n'a pas permis aux pilotes Williams de cerner son niveau de performance mais les différences avec la précédente génération de monoplaces se sont affinées, notamment au niveau comportement avec un poids accru.

"C'était vraiment difficile d'avoir une véritable sensation de la voiture, mais elle est vraiment très différente de celle de l'an dernier, c'est sûr", confie Nicholas Latifi. "On a l'impression de piloter une voiture plus lourde. Mais au-delà de ça, je n'étais pas du tout proche des limites. On s'assurait simplement que tout fonctionne, que le baquet soit confortable, et tous les petits ajustements nécessaires ont été faits. À part ça, je n'ai pas vraiment pu m'attarder sur le ressenti."

Propos recueillis par Jonathan Noble

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