Ocon admet qu'Alpine pourrait connaître le pire scénario à Sakhir
Esteban Ocon a reconnu qu'il était possible qu'Alpine démarre du fond de grille à Bahreïn et estime qu'il faudra se montrer patient pour corriger les principaux maux de l'A524.
Alpine aborde le premier Grand Prix de la saison 2024 de F1, à Bahreïn, au sortir d'essais hivernaux peu encourageants. Si Pierre Gasly a déjà reconnu, au soir de la dernière journée de ces tests, que la situation n'avait "pas l'air géniale", le discours n'a quelques jours plus tard pas gagné en optimisme.
Ce mercredi à Sakhir, à la veille des premiers tours de roue de la campagne et alors que d'aucuns voient l'A524 comme la voiture la plus lente du plateau, Esteban Ocon a été interrogé sur l'éventualité que le scénario du pire se réalise : "Si les choses ne se passent pas comme prévu, je suis évidemment prêt à y faire face", a-t-il répondu. "Mais nous n'avons pas encore piloté la voiture en configuration compétition."
Si on commence aussi mal, et vu votre façon de présenter les choses, je pourrais abandonner et quitter le paddock tout de suite. Mais non, je ne suis pas comme ça.
"Nous ne savons pas exactement ce qu'il en est. Vous [les médias] présentez la situation comme la pire. C'est une possibilité, parce que nous n'avons pas encore réussi à tout mettre en place comme tous les autres. Mais ce n'est pas fini. Il va encore y avoir des choses à jouer pendant l'année. Et il faut que je continue à aller de l'avant. Parce que si on commence aussi mal, et vu votre façon de présenter les choses, je pourrais abandonner et quitter le paddock tout de suite. Mais non, je ne suis pas comme ça."
Les observateurs soupçonnent que l'Alpine A524 souffre à la fois de problèmes de surpoids mais également de manque d'appui aérodynamique. Sans en dire plus, Ocon évoque un gros souci qui ressort du lot : "Il y a un problème plus important que les autres. La plupart des petits soucis ont pu être résolus au cours des trois jours d'essais, ce qui est une bonne chose. Nous avons eu un bon feeling sur un tour avec la voiture, qui était agréable à piloter, essentiellement en termes d'équilibre. Mais nous avons clairement identifié le problème, et c'est ce que nous allons chercher à résoudre."
À la question de savoir combien de temps il faudrait pour trouver un remède, Ocon a répondu : "Il va falloir du temps. Je suis sûr qu'il y a beaucoup de choses que nous pouvons encore améliorer, mais ça prendra du temps via le développement de la voiture."
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