Sainz : Le modèle de soufflerie montre l'ampleur des changements 2022

En assistant à des présentations PowerPoint et en observant le modèle de soufflerie, Carlos Sainz s'est rendu compte que la future Ferrari de 2022 allait être très éloignée des monoplaces l'ayant précédé.

Dans quelques semaines débute le bal des présentations des Formule 1 version 2022, ce qui sera immédiatement suivi des premières sorties en piste, d'abord à Barcelone puis à Bahreïn. Pour l'heure, les équipes sont encore en train d'apporter les touches finales à leur création, mais cela n'a pas empêché Carlos Sainz d'aller inspecter sa future monture. 

De retour en piste il y a quelques jours au volant de la Ferrari SF71H de 2018 pour une séance de remise en forme, l'Espagnol a révélé qu'en observant la progression des ingénieurs de la Scuderia, il avait constaté que les monoplaces de 2022 tranchaient tout particulièrement avec celles de l'an passé.

"J'ai vu [la voiture] dans beaucoup de présentations PowerPoint et en soufflerie", a-t-il confié. "La voiture de 2022 est, disons, très différente de ce que nous avons vu en Formule 1 ces dernières années. J'ai hâte de la montrer aux tifosi aussi. C'est comme si nous avions un secret et que nous voulions le dire le plus tôt possible. Nous verrons. Il ne reste plus beaucoup de temps. J'ai particulièrement envie de montrer la voiture à tous les tifosi mais aussi de piloter dès que possible."

Quant à Charles Leclerc, le coéquipier du pilote espagnol, il est également impatient de prendre le volant de la monoplace rouge en février à Barcelone. "2022 sera une année très importante, c'est une année très spéciale parce que nous avons une voiture complètement différente", a-t-il expliqué.

"J'ai vraiment hâte d'être à Barcelone pour essayer cette voiture pendant les premiers essais hivernaux. J'espère qu'avec tout le travail accompli l'an passé pour arriver à ce point, nous serons aussi compétitifs que nous le souhaitons tous."

Leclerc a également pris le volant de la Ferrari SF71H à Fiorano

Leclerc a également pris le volant de la Ferrari SF71H à Fiorano

En apparence, il n'y avait que très peu d'intérêt à piloter une voiture vieille de quatre ans et répondant à un Règlement Technique obsolète. Mais en réalité, ce roulage a été très utile pour Sainz et pour Leclerc puisque cela leur a permis de réveiller un corps endormi par les fêtes de fin d'année et le repos prolongé.

"C'est toujours utile, mais être de retour au volant d'une F1 de 2018 est également très amusant", a indiqué Sainz. "C'est utile car, en tant qu'athlète ou en tant que pilote de F1, votre corps reçoit un premier choc. C'est comme : 'Wow, oui, je suis un pilote de F1, j'ai besoin de piloter ce monstre !'"

"Il faut aussi s'attaquer au cou, au bas du dos, aux fessiers, tout, pour que le corps se rappelle que c'est un corps de pilote de F1 et qu'il est robuste. [C'est important] pour la tête, se réhabituer à la vitesse, et aussi pour parler avec les ingénieurs, développer un peu les réglages de cette voiture, essayer de la rendre plus à mon goût. Vous vous remettez en selle et c'est toujours un bon moment."

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