Formule 1 GP du Qatar

Stroll désamorce la polémique après son coup de sang

Lance Stroll a confié sa frustration, selon lui partagée par son équipe, devant les résultats en baisse d'Aston Martin durant cette deuxième partie de saison.

Lance Stroll, Aston Martin F1 Team

Lance Stroll a retrouvé son calme mais la frustration demeure. Au lendemain d'une élimination en Q1 lors des qualifications du Grand Prix du Qatar, le Canadien n'a pas fait mieux samedi lors du sprint, pour lequel il s'est élancé 16e et a terminé 15e après avoir été pénalisé.

Le pilote Aston Martin s'est retrouvé au cœur de la polémique après avoir manifesté sa colère vendredi soir, quittant sa monoplace en jetant son volant avant de pousser son physio, Henry Howe. Désamorçant la situation, il assume néanmoins, assurant que cette scène traduit aussi un agacement plus général dans l'écurie devant les performances en baisse de l'AMR23.  

"On n'arrive pas à sortir de l'ornière", admet-il. "Je pense que la frustration est présente au sein de tout le groupe actuellement. On veut faire mieux, on veut progresser, mais c'est tout simplement difficile en ce moment."

"Je déteste vivre de mauvaises journées, et ça ne changera pas", ajoute-t-il avant de garantir qu'il prend toujours du plaisir en Formule 1 : "Bien sûr. J'ai juste du mal avec la voiture et à trouver l'équilibre. Et je ne peux pas extraire la performance, ce qui est difficile, frustrant". 

"Il y a des niveaux élevés de sous-virage, des décrochages, un manque de grip", détaille-t-il. "Il y a des choses qui font que j'ai l'impression de ne pas vraiment pouvoir avoir confiance en la voiture, de ne pas pouvoir piloter avec confiance, sans être confronté à des décrochages brusques, à du sous-virage et à un équilibre avec lequel je n'aime pas particulièrement piloter."

Lance Stroll, qui se tient généralement à l'écart des réseaux sociaux, dit avoir été surpris par l'ampleur qu'a pris l'incident de vendredi soir, au point d'avoir un temps envisagé la publication d'un message pour clarifier les choses. Interrogé sur ses relations avec Henry Howe, il dédramatise : "On s'entend bien, c'est un frère. On vit les frustrations ensemble, on est cool".

Lance Stroll ne s'en cache pas, la dernière fois qu'il s'est senti à l'aise dans le baquet de l'Aston Martin, c'était "en Autriche", tandis que son coéquipier Fernando Alonso parvient encore à exploiter la monoplace anglaise pour signer des résultats probants. 

"Je pense qu'il a un style de pilotage particulier", observe-t-il. "La manière dont il prend les virages peut être très différente de la mienne. Au début de l'année, je pense que la voiture offrait une plus grande marge de manœuvre pour les différents styles de pilotage. Et désormais, il y a beaucoup de limites que je n'aime pas, mais je pense qu'il s'en accommode et que ça ne le dérange pas autant."

Propos recueillis par Matt Kew

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article

Voir aussi :

Article précédent Chez Ferrari, "les pneus ont duré deux tours" mais c'était "le bon choix"
Article suivant Lawson : "Je ne peux absolument pas me permettre de telles erreurs"

Meilleurs commentaires

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Édition

France France