Álex Márquez : la limite d'âge évitera des déscolarisations

Álex Márquez estime que la limite d'âge imposée en Moto3 aura le mérite de permettre aux jeunes espoirs de poursuivre leur cursus scolaire.

Alex Marquez, Team LCR Honda

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Les pilotes ont été nombreux à s'exprimer sur la limite d'âge fixée à un minimum de 18 ans en Moto3, mesure effective à partie de 2023 et faisant partie d'une batterie de décisions prises par la FIM pour améliorer la sécurité dans les plus petites catégories. Certains s'interrogent sur cette limite, préférant se concentrer sur l'attitude des pilotes plus que sur leur âge, tandis que d'autres y voient du bon puisqu'elle leur permettra d'arriver mieux préparés et plus mûrs sur les circuits du Championnat du monde.

Álex Márquez voit un autre aspect positif à cet âge minimum puisqu'il pourrait permettre, selon lui, de voir moins de jeunes espoirs déscolarisés. Très vite, la compétition peut prendre le dessus sur le parcours scolaire des adolescents et ces derniers prennent le risque de se retrouver en difficulté s'ils n'obtiennent pas de résultats suffisamment bons pour poursuivre leur carrière. 

"Je fais partie de ceux qui ont étudié un peu plus", a expliqué le pilote LCR. "J'ai suivi ce qui est obligatoire en Espagne. Mais quand j'ai rejoint le Championnat du monde, c'était vraiment difficile de concilier les deux et c'est là qu'avec mes parents, on a décidé de me faire arrêter l'école et que je ne pense qu'à la moto et à l'entraînement. Parce que personne ne voit l'entraînement physique, mais on s'entraîne et on travaille tous les jours chez soi."

Álex Márquez espère donc que la mesure annoncée par la FIM permettra de remettre en place des cursus scolaires plus longs pour les aspirants au Moto3 : "J'espère que les parents vont comprendre que l'école est nécessaire. Il y a quelques jours, le mercredi [avant le GP d'Émilie-Romagne], j'ai fait du karting dans la matinée et désormais, c'est rempli d'enfants qui ne sont pas à l'école. Les enfants semblent être de plus en plus en piste et étudier de moins en moins. Ça donnera peut-être la possibilité à tout le monde d'étudier plus, et d'avoir au moins le minimum."

Álex Márquez n'a pas songé qu'à la course

Avant d'arriver en MotoGP, Álex Márquez a gravi les échelons avec succès, enchaînant les titres en CEV Moto3, puis dans les catégories Moto3 et Moto2 mondiales, avant d'accéder à la catégorie reine, mais il est resté conscient que rien ne pouvait garantir une longue carrière et semble avoir toujours songé à des alternatives.

"Si vous me demandiez ce que je ferais si je devais arrêter la course, je dirais des études. Parce que, certes, en parcourant le monde on apprend beaucoup de choses, on voyage et on découvre des langues, mais on passe à côté des bases de l'école ou d'une bonne université. Donc c'est ce que je ferais."

Le cadet des frères Márquez n'a d'ailleurs pas que la course en tête et a déjà posé les bases de sa reconversion : "J'ai toujours dit que quand j'arrêterai la course, je souhaiterai rester dans ce milieu. Être manager ou quelque chose comme ça. Donc j'aimerais faire [des études] dans l'économie ou l'administration."

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