Miller : Il semble que je vais rester chez Pramac

Le pilote australien semble s'être fait une raison pour l'an prochain : Danilo Petrucci se montrant de plus en plus compétitif au sein de l'équipe officielle, l'horizon semble bouché et il va devoir patienter a minima une année de plus chez Pramac.

Jack Miller, Pramac Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Rien n'est encore officiel, mais les choses semblent tout de même se préciser pour l'avenir de Jack Miller. En lice pour un guidon au sein de l'équipe officielle face à Danilo Petrucci, la hausse de performance de ce dernier depuis trois courses devrait contraindre l'Australien à rester au moins une année de plus chez Pramac.

Après un début de saison tonitruant, symbolisé par un podium à Austin, la tendance s'est en effet inversée entre les deux hommes, son rival italien signant son premier top 3 chez les Rouges en France avant d'obtenir sa première victoire deux semaines plus tard à domicile, au Mugello.

"Je pense qu'il y a quelques réunions qui se déroulent aujourd'hui, et il semble que je vais rester ici [chez Pramac]", a annoncé le numéro 43 lors de son point presse ce jeudi, tout en assurant être satisfait de pouvoir de nouveau compter sur une machine de dernière génération l'an prochain. "Je dis cela avec un sourire sur mon visage, je suis content, je suis vraiment content d'être en mesure de rester ici une année de plus avec la moto officielle. Donc c'est bien, et je pense que cela va être une formidable nouvelle pour Pramac également. Il semble que nous allons pouvoir avoir deux motos d'usine ici, donc c'est une nouvelle incroyable pour l'équipe, et pour nous les pilotes aussi. C'est donc beaucoup plus de pression, mais il nous reste encore à sceller des détails du contrat."

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Les deux pilotes Pramac devraient donc bénéficier d'une GP20 l'an prochain, et figurer sur un pied d'égalité. Reste à savoir si un pilote numéro 1 sera déclaré au sein de l'équipe satellite. Ducati insiste en effet ne pas vouloir appliquer une telle politique, mais selon Miller il existe malgré tout un statut de numéro 1 de fait, selon qui reçoit en premier les évolutions.  "Oui, ils disent cela mais c'est bien ce qu'ils font", a-t-il rétorqué. "Il faut voir qui reçoit les pièces en premier, qui a la priorité. Et je veux dire, si nous sommes tous les deux sur une moto officielle, il va falloir voir qui est le plus rapide, et c'est la seule façon de faire cela."

Jack Miller, Pramac Racing

Des essais peu représentatifs

Dans la foulée d'un GP de Catalogne bouclé en cinquième position, Miller a participé comme le reste du plateau à la journée d'essais post-course. Mais si ses chronos lors de ce test ont été rapides, l'intéressé affirme qu'il faut les prendre avec des pincettes (il n'a fini qu'à la neuvième place du classement dans les faits), compte tenu des conditions de piste optimales à Montmeló le lundi, après un week-end marqué par un manque criant d'adhérence.

"Je me sens bien, nous avons eu un bon test le lundi à Barcelone, mais ça reste un lundi", prévient-il. 'Il y avait plein de gomme au sol, et la piste était dans des conditions optimales. Donc vous prenez cela comme ça vient, mais il ne faut pas y prêter trop d'importance. Comme je l'ai dit, la piste était très bien donc peu importe ce que vous faites réellement sur la moto, celle-ci semble fonctionner du fait qu'il y a tant de gomme au sol. Je veux dire par là que lors de mes derniers tours, je n'avais jamais vu des marques noires aussi importantes dans les virages 3 et 4 de tout le week-end. Nous avons testé plusieurs petites choses, nous avons obtenu certains trucs de ces tests là-bas, alors que d'autres n'étaient simplement pas encore tout à fait prêtes."

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Qu'attendre d'Assen dans ces conditions ? Pour l'Australien, vainqueur aux Pays-Bas en 2016 mais seulement dixième l'an passé, il faudra prendre une direction claire au niveau des réglages, et ne pas reproduire un week-end brouillon comme cela avait été le cas en 2018. "Je pense que l'an dernier nous avons été assez proches ici, nous avions fait quelques erreurs au niveau des réglages : nous avions été rapides lors des EL1, mais nous n'avions pas pu aller plus vite de tout le week-end", rappelle-t-il. "Nous avions donc pris la mauvaise direction au niveau des réglages, donc cette année nous avons une première idée de ce que nous avons besoin de faire. Nous avions tourné en rond, en quelques sortes, et je pense que cette année ça ne peut que mieux se passer. Je dis cela alors que nous avions fini dans le top 10 l'an passé. Ce n'était pas mal, mais nous en avions plus en réserve."

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