De retour à l'avant, Quartararo a "le potentiel" pour la course
Fabio Quartararo a fait un bond dans la hiérarchie ce samedi au GP de Catalogne, aidé par la gomme déposée sur la piste. Le Français s'attend à une course où la gestion des pneus sera essentielle.
Comme au Mugello, Fabio Quartararo a retrouvé les avant-postes après une entame de week-end difficile à Barcelone. À la peine sur un circuit offrant peu d'adhérence vendredi, le Niçois a signé le troisième temps en qualifications, derrière deux de ses principaux rivaux pour la couronne mondiale, Aleix Espargaró et Pecco Bagnaia, tous deux visiblement moins gênés par les conditions grâce à leur moteur offrant plus de couple.
"C’était un gros combat parce qu’on avait vraiment des difficultés avec la moto hier, comme je l’avais dit", a déclaré Quartararo sur Canal+. "Je conduisais bien, mais il me manquait juste du grip. Ce matin, c’était beaucoup mieux sur une séance où, vraiment, on ne donne pas vraiment ces 100% par rapport aux pneus ; [dans ces conditions], j’arrive à aller vite, j’arrive à avoir un très bon rythme. Mais dès qu’on doit vraiment donner ces 100% aux pneus, comparé aux deux motos que j’ai à côté de moi, c’est vrai que c’est compliqué."
"Ils ont plus de traction, plus de puissance donc ça fait qu’il nous manque un petit peu de temps par rapport à eux. Mais ce qui est sûr, c’est que ça fait du bien d’être en première ligne après un week-end très compliqué. C‘était une journée positive, donc je suis très content."
Dans ce contexte, Quartararo se contente de sa troisième place sur la grille de départ : "Je pouvais faire un peu mieux, mais pas me battre pour les deux premières places dans le time attack", a-t-il confié en conférence de presse. "Mais je me sens prêt pour demain."
Fabio Quartararo
Selon Quartararo, le bond en avant effectué ce samedi est avant tout dû à la gomme déposée au fil des séances, ainsi qu'à quelques changements apportés à la Yamaha, mais il assure ne rien avoir modifié dans son pilotage : "Hier, mes sensations étaient bonnes mais il n'y avait pas du tout d'adhérence. J'ai l'impression qu'hier, je pilotais comme aujourd'hui mais il y avait plus de grip à l'arrière [ce samedi]."
"On a changé des choses sur la moto, ce qui nous a aidé, mais je pense que ce sont plus les conditions de piste qui ont progressé depuis hier. On verra comment ça sera demain mais les progrès depuis hier sont surtout dus à la piste et aux petits changements que l'on a faits."
Le manque d'adhérence restera l'élément déterminant en course et Fabio Quartararo sent qu'il disposera d'une machine capable de gagner même si la concurrence sera au rendez-vous : "Je pense qu'on a le potentiel, on a la vitesse. On n'est pas les seuls à avoir la vitesse mais je pense qu'on a le potentiel."
"Tout le monde sait à quel point la dégradation des pneus et le grip à l'arrière sont critiques ici. Après le Moto2, on sait que par le passé il y a toujours eu moins d'adhérence [à cause de la gomme Dunlop déposée sur la piste, ndlr] mais tout le monde s'est préparé à ça. Je pense que tout le monde a une idée claire de la façon de gérer le pneu arrière."
"On a différentes stratégies : si on veut attaquer au début, on sait qu'à la fin on en aura moins, ou on peut vouloir être conservateur au début et avoir plus de pneu arrière à la fin", a-t-il précisé.
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