Albon explique sa confiance chez Williams par rapport à Red Bull

Alexander Albon est en forme depuis le début de la saison 2022 avec Williams, sa nouvelle monoplace convenant bien à son style de pilotage.

Alex Albon, Williams FW44

Alexander Albon est l'homme fort de Williams cette saison. Pour son retour sur la grille de départ après une année sur la touche, l'ancien pilote de réserve Red Bull est quasi invaincu par son coéquipier Nicholas Latifi en qualifications, celui-ci n'ayant pris l'avantage à la régulière qu'à Silverstone. En course, Albon a obtenu huit des neuf meilleurs résultats de l'écurie, et notamment ses seuls points en terminant dixième à Melbourne puis neuvième à Miami.

"Je dirais que le plus positif est que, malgré mon année d'absence, j'ai confiance en moi", se délecte l'Anglo-Thaïlandais. "Je me sens bien dans la voiture. Je pense que c'est le plus délicat : avec certaines monoplaces, on peut avoir la sensation d'être passager. C'est comme se débattre avec elle plutôt que de la laisser se comporter comme elle veut."

"Très tôt avec la Williams, même si elle requiert certains styles de pilotage, j'ai eu le sentiment de pouvoir la maîtriser. Je me sentais suffisamment confiant pour la piloter comme je le voulais, et ça aide tout de suite. Passer en Q2 dès le premier week-end, dans une voiture qui n'était pas vraiment au niveau à l'époque, j'ai trouvé que c'était une super manière de commencer. Ainsi c'est un peu plus tôt que je me suis senti bien installé."

Arrivé en Formule 1 avec Toro Rosso en 2019, Albon s'était montré suffisamment convaincant pour remplacer dès la mi-saison un Pierre Gasly alors très décevant chez Red Bull Racing. Légèrement plus proche de Max Verstappen, Albon restait toutefois nettement distancé par son chef de file.

"Je dirais que j'étais à l'aise avec la Toro Rosso, puis le saut de Toro Rosso à Red Bull était déjà conséquent", se souvient-il. "Ensuite, de 2019 à 2020, la monoplace est encore devenue différente de ce dont j'avais l'habitude."

Certains observateurs ont alors émis l'hypothèse selon laquelle Albon peinait à composer avec le train arrière nerveux que préfère Verstappen, mais le principal intéressé juge que cette théorie est erronée.

"Les gens avaient tendance à dire que je préférais une voiture plus stable, mais par rapport à tous ceux contre qui j'ai couru, je prenais beaucoup de plaisir [avec une voiture moins stable]", affirme Albon. "Cette année, c'est davantage le cas. J'aime que la voiture soit très nerveuse, très pointue, et je n'ai pas peur de la secouer."

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