Alonso et Aston Martin : "L'heure n'est pas à la frustration"

En dépit d'une seconde saison loin des promesses de 2023 chez Aston Martin, Fernando Alonso assure qu'il n'y a pas de "frustration" chez lui à la trêve.

Fernando Alonso, Aston Martin F1 Team

Aston Martin était le "tube" du début de saison 2023. L'écurie britannique, qui venait de faire un gros coup sur le marché des transferts en recrutant Fernando Alonso, s'était clairement positionnée en seconde force du plateau derrière Red Bull, allant même jusqu'à pouvoir espérer jouer la victoire dans les rues de Monaco. 

Las, cette dynamique s'est peu à peu étiolée et les résultats ont progressivement mais sûrement déclinés à mesure que les performances de l'équipe souffraient de la comparaison avec celles des autres structures, qui profitaient d'un développement technique bien plus efficace. Le moins que l'on puisse dire après 14 Grands Prix en 2024, c'est qu'Aston Martin n'a pas su inverser la tendance, que ce soit sur le plan des résultats ou du développement.

L'écurie basée à Silverstone, en dépit d'investissements importants, pointe à la cinquième place chez les constructeurs et n'est plus véritablement une menace pour les écuries du top 4, qui luttent désormais quasiment à chaque GP entre elles pour la victoire. Au contraire, c'est plutôt dans le rétroviseur qu'Alonso et Lance Stroll doivent parfois regarder, confrontés qu'ils sont à certaines écuries de la seconde partie de classement.

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Toutefois, inlassablement, le message de l'équipe est répété : le processus pour devenir une vraie force en F1 est toujours en cours et l'avenir réserve de belles choses. Aston Martin sera le partenaire d'usine de Honda à compter de 2026, année où une nouvelle révolution réglementaire pourrait rebattre les cartes en sa faveur. Et la rumeur d'une possible arrivée d'Adrian Newey ne gâche en rien les espérances.

Interrogé sur le sujet par The Independent, Alonso a déclaré : "Je profite de l'aventure. Nous voulons être champions. Nous voulons être compétitifs l'année prochaine et saisir la grande opportunité de 2026. L'heure n'est pas à la frustration. Il faut profiter du processus pour devenir une grande équipe."

La frustration a pourtant semblé poindre le bout de son nez à plusieurs reprises en ce début d'année du côté du double Champion du monde, pour la première fois depuis le début de son aventure en vert. "Non, je ne dirais pas qu'il s'agit de frustration. Je pense que c'est la nature de la discipline. En fin de compte, nous ne sommes pas satisfait de notre position, c'est sûr."

"Mais en décembre, il n'y aura qu'une seule personne qui sera heureuse. Le second [du classement] sera probablement plus frustré que moi à Abu Dhabi, [tout comme] le troisième, le quatrième et ainsi de suite. C'est la nature de la discipline."

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