Ferrari répond à Sainz en invoquant la menace Hamilton
Alors que Carlos Sainz estime que Ferrari a manqué de patience sur le plan stratégique, Frédéric Vasseur pense au contraire que la Scuderia a fait le bon choix face à la menace que représentait Lewis Hamilton.
Carlos Sainz s'est montré furieux, à la radio, d'avoir été arrêté aussi tôt lors de son premier relais, alors qu'il estimait avoir le rythme pour continuer sur sa lancée. Après la course, il a estimé que son équipe avait simplement manqué de patience.
Toutefois, la conjonction de plusieurs événements ont précipité la décision de Ferrari : d'abord le fait que Lewis Hamilton s'était arrêté deux tours avant et risquait de pouvoir dépasser l'Espagnol sur la piste plus tard. Ensuite, le fait qu'Esteban Ocon, face auquel Sainz a eu tant de difficultés en début de course, avait connu un arrêt au stand lent, ce qui pouvait potentiellement permettre au pilote de la Scuderia de le dépasser en faisant un overcut.
Las, Sainz est ressorti dans sa position initiale, à savoir derrière Ocon mais devant Hamilton, avec le sentiment qu'il y avait mieux à faire. Toutefois, pour Frédéric Vasseur, le directeur de Ferrari, la décision prise à ce moment-là était la bonne, ne serait-ce que pour couvrir Hamilton.
"Je pense que c'était une bonne stratégie car lorsque nous lui avons demandé de s'arrêter, c'était pour éviter de perdre une position par rapport à Hamilton", a déclaré le Français. "Les positions sont essentielles sur ce circuit. Si nous ne risquions pas de perdre une position face à Hamilton, il aurait été préférable de prolonger [le relais], mais dans cette situation, je pense que c'était la bonne décision."
Quant au choix de ne pas tenter de prolonger les premiers relais face au risque de pluie, comme d'autres pilotes (principalement Max Verstappen et George Russell) l'ont fait, Vasseur d'expliquer : "À un moment donné, nous avons dû couvrir les autres en piste pour éviter de perdre des positions."
"Il est toujours facile de refaire la course après 17h30 et de dire 'OK, si vous prolongiez le relais, alors vous pouviez changer les pneus au moment de la pluie'. Mais nous ne le savions pas à ce stade, et nous étions dans une situation où nous pouvions perdre des positions par rapport à nos concurrents."
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