Piégé par un drapeau jaune, Norris n'attend rien de "magique" en course
Lando Norris a été sorti dès la Q1 au Grand Prix d'Azerbaïdjan 2024 de F1, le Britannique ayant été piégé dans les derniers instants par un drapeau jaune au plus mauvais moment pour lui.
Alors que les discussions se sont focalisées depuis Monza sur la question des consignes d'écuries au sein de McLaren, avec la priorité désormais clairement donnée à Lando Norris, le GP d'Azerbaïdjan 2024 de F1 va poser d'autres problèmes à l'écurie. Le Britannique a en effet été sorti dès la Q1 des qualifications de l'épreuve, faute notamment à un drapeau jaune dans les derniers instants, le contraignant à un inconfortable départ depuis la 17e place sur la grille.
Vu comme l'un des derniers rivaux de Max Verstappen dans la lutte pour le titre mondial, Norris aura fort à faire ce dimanche pour espérer reprendre des points au Néerlandais. Certes, Red Bull semble toujours en retrait (moins qu'à Monza) sur le tracé de Bakou, mais l'élimination en Q1, la première de l'année, est évidemment une sacrée tuile à ce stade, alors même que l'équipe semblait enfin avoir apporté un peu de clarté à la situation entre ses pilotes.
Interrogé à la sortie de sa voiture sur cette fin de Q1, où la touchette d'Esteban Ocon avec le mur et la crevaison qui a suivi l'a obligé à lever le pied en raison du drapeau jaune, dans la foulée d'un passage limite sur le vibreur extérieur du virage 16, Norris a lancé : "Non, nous n'étions pas vraiment en retrait. Le gars devant moi s'est juste accidenté et il y a eu un drapeau jaune, donc... Ça allait bien. Quand vous avez une ligne droite de deux kilomètres et que vous devez lever le pied au début... Je n'ai rien pu faire. Bien sûr je suis un peu déçu et frustré, mais je ne peux rien y changer."
Norris s'en remet désormais à la stratégie qui sera mise en place ce soir par McLaren pour espérer remonter, mais il ne se montre pas vraiment optimiste : "Il va falloir s'en remettre à la stratégie parce qu'on ne peut pas doubler, il y a plein de voitures à l'arrière. Il suffit de décharger les ailerons et d'espérer le meilleur, ce qui rend impossible le dépassement de beaucoup de monoplaces."
"Je veux dire : la voiture est rapide et on espère que les choses tourneront en notre faveur et que j'aurai de l'air libre, mais sur un circuit urbain, tout est tellement bloqué qu'on se retrouve forcé dans une position où l'on ne peut pas faire grand-chose parfois. On espère que tout ira bien, mais je ne m'attends pas à quelque chose de magique, hormis si la stratégie entre en jeu."
Enfin, interrogé sur ce que cette situation signifie pour le championnat, Norris a conclu : "Ça ne fait aucune différence pour moi."
Avec Mark Mann-Bryans
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