Verstappen accepte son abandon : "D'une certaine manière, ça m'excite"
Plutôt philosophe alors qu'il a abandonné sur un problème de freins dès les premiers tours du GP d'Australie, Max Verstappen ne fait pas cas de cette situation, n'affichant aucune frustration majeure. Le Néerlandais savait que sa série prendrait fin, et entend se relancer dès le prochain rendez-vous au Japon.
Max, pouvez-vous expliquer ce qui s'est passé ?
Oui, en gros mon frein arrière droit est resté coincé à l'extinction des feux. Les températures n'ont pas cessé de monter, jusqu'à ce que ça prenne feu. Ça explique tout, avec un étrier coincé, ça fait comme rouler avec un frein à main.
Avez-vous senti dès le premier tour que quelque chose n'allait pas ?
Oui, il y a eu cette chaleur après le premier tour, mais les températures augmentaient déjà encore et encore. C'est vraiment comme l'effet d'un frein à main. Mais évidemment, je ne savais pas exactement ce qui se passait. Je ressentais juste un problème et la voiture n'avait plus d'équilibre.
Savez-vous précisément quel est le problème ?
Pas encore. L'équipe voyait qu'il se passait quelque chose, mais ils ne savent pas ce qui a causé ça.
Vous êtes du genre à rebondir rapidement...
D'une certaine manière, ça m'excite. Bien sûr, j'aurais aimé gagner. Et évidemment, on a connu beaucoup de bonnes courses consécutives, avec une bonne fiabilité. Et je savais qu'un jour comme celui-ci finirait par arriver, que ça se terminerait avec un abandon, et malheureusement c'était aujourd'hui. C'était une très belle série pendant deux ans, non ? C'est déjà très impressionnant. On aimerait que ça n'arrive jamais mais le plus important maintenant est de comprendre pourquoi ça s'est produit.
Êtes-vous déçu ou frustré ?
Ah, pas tant que ça. Je suis évidemment déçu de ne pas pouvoir finir la course, parce que l'on avait une bonne chance de gagner. L'équilibre était bon dans les tours de mise en grille, j'étais confiant avec une belle progression par rapport à nos longs relais en essais libres. Mais ce sont des choses que l'on ne contrôle pas.
Les records vous affectent ?
Non, je ne suis pas vraiment intéressé par ce genre de choses, je veux juste gagner. Et s'il y a une victoire, peu importe que ce soit la deuxième ou la onzième de suite, ça n'a pas vraiment d'importance pour moi. Tant que l'on gagne le championnat, c'est le plus important.
Quel est votre état d'esprit avant de vous rendre à Suzuka ?
Jusque-là ça va. Mais chacun a des caractéristiques différentes sur sa monoplace, donc il n'y a aucune garantie que l'on soit vraiment aussi compétitifs que l'an dernier là-bas. Mais je suis impatient, c'est un circuit que j'apprécie vraiment.
L'an dernier après Singapour, vous aviez utilisé ça comme une grosse motivation pour Suzuka. Est-ce la même chose aujourd'hui ?
Non, je sais que j'ai confiance en la voiture, je me sens bien, surtout après hier. Nous n'aurions pas dû être en pole mais on a fait de très bons tours. Alors je veux juste connaître de nouveau un bon week-end et me sentir bien dans la voiture.
Des évolutions arrivent pour le GP du Japon, un mot à ce sujet ?
La couleur [de la voiture] sera la même. Alors vous verrez bien.
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