Verstappen : Je dois aussi m'adapter à la F1 que l'on me donne
Réagissant à l'idée que les Red Bull étaient mieux adaptées à son style de pilotage qu'à celui de ses équipiers récents, Max Verstappen a déclaré qu'il devait lui aussi effectuer un travail d'adaptation pour tirer le maximum de sa F1.
Max Verstappen a remporté 34 victoires sur les deux dernières saisons, glanant aisément les deux titres mondiaux en jeu, pendant que son équipier Sergio Pérez a fait illusion pendant quelques Grands Prix avant de perdre pied irrémédiablement. Le Mexicain a expliqué après la saison 2023 qu'il avait eu du mal à accompagner le développement de la monoplace, un problème déjà exprimé en 2022.
Cela a renforcé auprès d'un certain public l'idée que le travail de Red Bull consistait à rapprocher le plus possible les caractéristiques de ses F1 de ce que Verstappen apprécie, même si cela doit se faire au détriment des préférences du second pilote. S'exprimant en exclusivité pour Motorsport.com, Verstappen a pour sa part estimé que les discussions autour d'un style de pilotage particulier sont exagérées et qu'il devait lui aussi passer par une phase d'adaptation à la voiture pour la piloter à la limite au fil de la saison.
"Quand les gens vous demandent : 'Quel est votre style de pilotage ?', je ne peux pas vous le dire parce qu'il s'agit d'être capable de s'adapter à certaines situations ou à ce que la voiture préfère aussi", a déclaré le triple Champion du monde. "Qu'est-ce que je veux ? Je veux plus d'adhérence. Il y a beaucoup de choses que vous voulez, certaines ne sont pas réalistes. Donc, je m'adapte à la voiture qu'on me donne."
Max Verstappen, Red Bull Racing
Verstappen est souvent décrit comme un pilote appréciant les monoplaces avec un train avant fort et capable de composer avec un arrière instable. Mais le Néerlandais explique que son équipe cherche simplement à produire une voiture plus rapide que la concurrence, sans rechercher un équilibre particulier.
"Tout au long de l'année, l'équipe se contente d'apporter des améliorations à la voiture pour la rendre plus rapide. Elle n'essaie pas de suivre une certaine direction en matière d'équilibre ou quoi que ce soit d'autre", a-t-il ajouté.
"C'est juste la charge globale, l'adhérence globale, que l'on gagne grâce aux améliorations. Je suis assez satisfait du comportement de la voiture, mais si elle est un peu plus sous-vireuse, je dois adapter mon pilotage en conséquence. Ou si elle est plus survireuse, c'est la même chose."
"Je pense que tout s'est bien passé [en 2023]. Lors de certaines courses, il y a plus de survirage ou plus de sous-virage. C'est très variable en termes d'équilibre, ce n'est pas toujours 'sur le nez'. Sur certains circuits, on ne peut pas rouler comme ça."
Lorsqu'il lui a été demandé pourquoi la RB19 était plus performante en course qu'en qualifications par rapport à la concurrence, il a répondu par un haussement d'épaules : "Je ne sais pas, je ne pense pas que nous fassions quoi que ce soit de magique en course."
"Nous faisons notre travail habituel. Je pense que les autres font de bonnes qualifications, mais pas une bonne course, si vous voyez ce que je veux dire. Bien sûr, on cherche toujours la performance en course, mais nous voulons aussi être rapides en qualifications. Nous ne faisons rien d'étrange quand il s'agit de nous concentrer uniquement sur la course."
Avec Filip Cleeren et Alex Kalinauckas
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