La FIA n'ira pas plus loin entre Verstappen et Ocon
Aux yeux de la FIA, l'incident survenu dimanche soir à Interlagos entre Max Verstappen et Esteban Ocon est une affaire classée, sur laquelle il ne sera pas nécessaire de revenir.








Après l'accrochage en piste entre les deux pilotes, qui a coûté la victoire au Néerlandais, le ton est monté et une altercation s'est produite après le Grand Prix, Max Verstappen venant bousculer Esteban Ocon. Tous les deux ont été convoqués par les commissaires dans la foulée, Verstappen écopant de deux journées de travail d'intérêt général, tandis qu'Ocon avait déjà été puni sportivement d'un stop-and-go en course.
Ce verdict le jour même a permis de tirer rapidement un trait sur l'incident, qui ne sera pas réétudié par la FIA a posteriori. "Nous avons déjà fait ce qu'il fallait, je pense que les commissaires l'ont dit clairement", souligne le directeur de course Charlie Whiting. "Soyons réalistes, c'est arrivé un certain nombre de fois par le passé, nous le savons tous. Pour ce qui est de cet incident, ça ne semblait pas si grave, mais aucun contact physique ne peut être toléré."
Pas de suite non plus pour les propos qui ont pu être prononcés à l'issue du Grand Prix, notamment par Christian Horner. Le directeur de Red Bull avait estimé qu'Ocon pouvait "s'estimer heureux de s'en tirer en se faisant pousser", tout en concédant un peu plus tard qu'aucun acte violent ne pouvait être toléré. "Ce n'est pas génial d'entendre ça, mais dans le feu de l'action, après avoir perdu une course qu'ils auraient probablement gagnée, je peux comprendre de tels propos", estime Charlie Whiting.
À froid, Horner a quant à lui rappelé l'historique existant entre Max Verstappen et Esteban Ocon, qui se connaissent depuis leur parcours junior et se sont affrontés à plusieurs reprises avant leur arrivée en F1.
"Il y a beaucoup de choses entre ces deux pilotes, qui remontent directement au karting", précise Horner. "Ce que nous ne savons pas, c'est les mots qu'ils se sont dits et à quel point il était contrarié. Nous en avons parlé après le Grand Prix. On peut comprendre les émotions dans le feu de l'action. Je ne tolère aucune violence ou quoi que ce soit de ce genre, mais il y a bien sûr une réaction humaine chez ces bêtes de compétition que sont les pilotes de Formule 1."
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