Alonso pas encore 100% à son aise dans l'Aston Martin
Même s'il reconnaît qu'il y a eu des progrès sur ce plan, Fernando Alonso n'est pas encore complètement à son aise au volant de l'Aston Martin AMR23.
Auteur de six podiums en neuf Grands Prix, Fernando Alonso est le second pilote le plus prolifique dans l'exercice cette saison, derrière Max Verstappen. L'Espagnol tire parti d'une Aston Martin AMR23 dont les performances ont surpris, au point de souvent faire de l'équipe britannique la seconde force du plateau lors du premier tiers de saison 2023.
Sur le plan personnel, ce début de saison tonitruant a pu faire oublier qu'Alonso ne faisait que débuter son aventure chez Aston. Aussi, les problèmes d'adaptation constatés en début de saison ne sont pas encore totalement réglés, notamment dans un domaine où le double Champion du monde s'était montré très exigeant chez Alpine, à savoir les sensations avec la direction.
"Le processus est toujours en cours pour progresser et être plus à l'aise dans la voiture avec Lance [Stroll], évidemment, parce que nous devons tous les deux être d'accord sur ce que nous voulons en termes de direction assistée, de suspension avant, de crémaillère de direction, ce genre de choses", a-t-il expliqué quand Motorsport.com l'a interrogé sur le sujet. "Parce que cela rentre évidemment dans le cadre du plafond budgétaire."
"Nous devons donc respecter les deux parties [du garage]. Et, oui, pour l'instant, je pense que nous sommes assez satisfaits, pour être honnête. Il y a peut-être encore de petits ajustements auxquels nous pouvons réfléchir pour le long terme ou l'année prochaine, disons, mais je pense que c'est plutôt bien. Nous avons fait une petite amélioration, je crois que c'était à Miami, et c'était un autre pas en avant en termes de sensation dans la voiture, donc globalement je suis satisfait."
Pas de réponses sur la forme fluctuante d'Aston Martin
Lors des derniers Grands Prix, les formes des poursuivants de Red Bull ont grandement fluctué, Mercedes se posant en seconde force en Espagne, Aston Martin faisant de même au Canada et Ferrari prenant la relève en Autriche. Pour Alonso, il est clair qu'il faut comprendre pourquoi la hiérarchie est aussi instable, à commencer par ce qui expliquer les différents dans sa propre écurie.
"Nous étions plus lents [à Spielberg] qu'à Montréal, sans aucun doute. En Espagne aussi, nous avons manqué un peu de rythme. Donc oui, c'est quelque chose que nous aimerions comprendre. Et que tout le monde aimerait comprendre. Je pense qu'en Espagne, Mercedes était clairement la deuxième équipe la plus rapide et que, d'une certaine manière, elle challengeait Red Bull. Au Canada, c'était Aston Martin qui était la deuxième équipe la plus rapide et qui, d'une certaine manière, challengeait Max. Et en Autriche, c'était Ferrari."
"Les dernières courses ont donc été marquées par des résultats très différents pour Mercedes, Ferrari et Aston, et nous devons évidemment les comprendre pour éviter ces faiblesses et ces mauvais week-ends. Mais pour l'instant, nous n'avons pas de réponse claire. Je pense que c'est spécifique aux circuits, c'est quelque chose que nous sommes encore en train d'étudier."
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