Gasly révèle avoir dû passer une IRM après Bakou
Alors que le débat sur les changements réglementaires envisagés pour réduire les rebonds en 2023 fait rage, Pierre Gasly a révélé que l'ampleur des secousses subies à Bakou l'avait incité à passer une IRM pour vérifier que tout allait bien au niveau de son dos.
Depuis le début du roulage des Formule 1 version 2022, la question du rebond des monoplaces dans les portions de haute vitesse est sur le devant de la scène. Et ce problème a été particulièrement visible sur un certain nombre de pistes au revêtement bosselé qui se sont enchaînées au printemps. L'exemple le plus criant fut le Grand Prix d'Azerbaïdjan, couru sur le tracé urbain de Bakou, à tel point que cette épreuve a marqué un déclic auprès des instances.
C'est en effet en constatant et recueillant les plaintes d'une grande partie des pilotes à ce sujet que la fédération a lancé une série de consultations, et s'est finalement engagée sur la voie de mesures futures pour tenter de circonscrire ce problème afin d'éviter ses répercussions néfastes pour la santé et la sécurité. Les échanges entre les différentes parties prenantes se poursuivent depuis pour tenter de parvenir à une solution idéale.
Dernièrement, la FIA a indiqué qu'un contrôle du phénomène dès cette saison serait bien mis en place dès la manche de Spa, au retour de la trêve, et que des changements sont envisagés dans le Règlement Technique 2023 pour des raisons de sécurité, donc a priori sans besoin de recourir à un vote des constructeurs. Ce projet se heurte pour l'instant à une opposition farouche de certaines écuries, en tête desquelles Red Bull et Ferrari.
Interrogé le week-end dernier dans le cadre d'un entretien exclusif pour Motorsport.com, qui sera à retrouver en intégralité prochainement sur notre site, Pierre Gasly a justement évoqué ce sujet. Ainsi, à la question de savoir si le moment était venu de légiférer, le Français a répondu : "Oui, je le pense. Parce que Bakou était le pire de tous les circuits que nous avons eus. Et, personnellement, pour moi ce n'est pas le marsouinage, parce que je n'ai pas de marsouinage dans ma voiture. Mais c'est juste le fait de rouler extrêmement bas. Il y avait tellement de bosses, car nous devons piloter... Notre voiture doit être extrêmement basse pour être compétitive."
Le vainqueur du Grand Prix d'Italie 2020, qui avait déjà admis à l'époque "compromettre" volontairement sa santé "pour la performance", a même révélé avoir passé un examen médical de précaution pour s'assurer que ses douleurs au dos n'étaient pas dues à une blessure sérieuse : "C'était un moment très difficile pour mon dos. Et j'ai même dû passer une IRM pour mes vertèbres, juste pour vérifier que tout allait bien. Et puis après, à Montréal, la piste était meilleure, et ça dépend beaucoup des caractéristiques du circuit. Mais Bakou était vraiment extrême."
Propos recueillis par Roberto Chinchero
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