Haas ne panique pas après le coup de mou de Bakou

Malgré une double élimination en Q1 et aucun point marqué, l'écurie Haas ne voit pas le Grand Prix d'Azerbaïdjan autrement qu'un moment plus difficile dans une longue saison.

Nico Hulkenberg, Haas VF-23

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

Dans les points lors des deux Grands Prix précédents, Haas n'a pas confirmé à Bakou, où Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen n'ont pas atteint le top 10. Un épisode que Günther Steiner ne veut pas percevoir autrement qu'un petit coup de moins bien avant de rebondir, surtout que la VF-23 n'était pas forcément la mieux taillée pour le circuit azéri.

Vendredi, lors des qualifications, les deux pilotes ont été éliminés dès la Q1, présage d'un week-end compliqué, qui n'a pas été simplifié par les circonstances de course. Pour Kevin Magnussen, un contact dans le premier tour a endommagé l'aileron avant et forcé l'équipe à le changer lors de l'arrêt au stand. Par la suite, le Danois s'est retrouvé englué dans une position ne lui permettant pas de terminer mieux que 13e sous le drapeau à damier.

"On était coincé dans le trafic toute la course, on avait le rythme pour faire mieux mais je ne pouvais tout simplement pas doubler", déplore le Danois. "Malheureusement, avec l'aileron que l'on a, on est très rapide sans le DRS mais une fois le DRS activé, ça n'a pas vraiment de grosse incidence. Doubler est très difficile, défendre est plutôt une bonne chose car on est rapide sans le DRS. Ce petit détail a fait la différence, car quand je regarde les voitures devant, je pense que j'étais plus rapide qu'eux, mais je ne pouvais pas passer."

Magnussen a dû changer d'aileron avant en course.

Magnussen a dû changer d'aileron avant en course.

Pour Nico Hülkenberg, il y a eu un double pari, similaire à celui d'Esteban Ocon chez Alpine. D'abord celui de s'élancer en pneus durs depuis la voie des stands avec des réglages totalement revus, puis celui d'attendre jusqu'au dernier tour une hypothétique deuxième intervention de la voiture de sécurité pour bénéficier d'un arrêt "gratuit". L'Allemand, à l'agonie avec ses gommes dans le dernier relais, n'a toutefois jamais vu venir cette seconde neutralisation.

"C'était dur, j'étais à fond dedans, concentré", explique-t-il. "C'était une course comme en qualifs pour moi, c'est tout ce que je pouvais faire, mais ça allait pendant 40 tours, et puis à la fin, malheureusement, les pneus ont rapidement chuté en performance. La voiture de sécurité n'est pas arrivée, et c'est ce qu'il nous fallait pour notre stratégie. Mais c'était un bon apprentissage. On a choisi de partir des stands en changeant complètement le setup pour quelque chose de plus conventionnel. On a appris des choses."

Les deux pilotes, comme leur équipe, sont convaincus de pouvoir retrouver un niveau de performance supérieure dès la fin de la semaine à Miami. "Dans l'ensemble, la performance de la voiture était bonne et on a pu suivre le rythme d'Alpine et McLaren", souligne Günther Steiner. "Je pense que l'on doit prendre cette course comme une petite baisse de régime et rebondir à Miami, où notre voiture sera peut-être encore meilleure étant donné que c'est un circuit avec un appui aérodynamique moyen."

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