Quartararo heureux de sa "mini-course" : "Je me suis vraiment amusé"
La course sprint de Valence n'aura duré que cinq tours pour Fabio Quartararo, pourtant le Français y a pris du plaisir, propulsé près du top 5 grâce à un départ canon.
Fabio Quartararo ne figure pas parmi les pilotes récompensés à l'issue du dernier sprint de la saison, mais cette course aura au moins eu le mérite de lui donner du plaisir. Seul abandon du jour, le pilote Yamaha est parti à la faute dans le cinquième tour, alors qu'il attaquait Pecco Bagnaia pour le gain de la cinquième place. Une prise de risques qu'il assume, malgré ce final en queue de poisson.
"Même si ça n'a pas duré longtemps, je me suis vraiment amusé", affirme Quartararo, tout sourire, au micro de Canal+. "J'ai tout tenté. J'ai vu la possibilité de peut-être me battre pour le podium, donc je me suis dit qu'il valait mieux faire un podium que rouler en 15e position, celle à laquelle je suis parti."
Cette chute est-elle à mettre sur le compte d'un surpilotage ? "J'ai surpiloté, dès le premier tour !" avoue-t-il auprès des journalistes réunis à Valence. "Je ne vais pas dire que je m'attendais à tomber plus tôt, mais j'étais en tout cas à la limite dès le premier tour. Le sprint, c'est toujours comme ça, mais je n'avais jamais été en position de partir 15e et de me retrouver sixième au bout d'un tour, alors je voulais vraiment le faire durer. J'avais le sentiment d'être beaucoup plus rapide que Pecco à ce moment-là. J'ai décidé de le passer et c'était clairement très difficile."
Son attaque sur Bagnaia, pour qui chaque point compte dans l'optique du championnat qui rendra son verdict demain, Quartararo l'assume également à 100% : "Il ne fallait pas que je calcule. Moi, je m'en fous un petit peu, comme au Qatar où j'ai dépassé Martín. Je cherche le meilleur pour moi et c'est ce que j'ai fait aujourd'hui. Après, j'étais tellement à la limite, je perdais tellement à l'accélération que j'étais obligé de tenter de choses un peu plus risquées, et malheureusement ça n'est pas passé, mais je pense qu'on a fait une très belle course."
Les deux chutes subies aujourd'hui, l'une en EL2 et l'autre cet après-midi, n'ont pas l'air de vraiment laisser de traces, néanmoins la journée aura été éprouvante. "C'est surtout que je n'ai eu que quatre heures de sommeil, avec 39,5°C de fièvre toute la nuit", révèle Fabio Quartararo, mentionnant uniquement des courbatures et la fatigue que la nuit lui aura laissé.
"Le plus beau départ de ma carrière !"
"Je suis content. On a pris des informations pour demain et on espère faire une belle course", assure le pilote niçois, gonflé à bloc pour la dernière course dans l'espoir de conclure cette saison éprouvante par un bon résultat. Il aimerait pour cela rééditer le départ canon qui l'a propulsé aujourd'hui à la huitième place à la fin du premier tour puis parmi ce groupe à l'avant de la course, mais sa qualification en 15e position risque de ne va pas vraiment l'aider.
"C'est surtout le départ… Je ne sais pas si je vais réussir à refaire un départ comme celui-là parce que je pense que ça a été le plus beau départ de ma carrière ! Mais bon, on peut être satisfaits de cette mini-course qu'on a faite, juste ces quelques tours, parce que je pense qu'on a montré notre potentiel encore une fois. Le seul problème, ce sont les qualifs mais on sait qu'en se qualifiant sur les deux premières lignes, on peut très bien se battre pour la victoire et pour les podiums."
"J'ai pris plus de plaisir durant ces quatre tours que pendant tous les sprints de cette année. J'ai vraiment pris du plaisir parce que j'ai vraiment pris un bon départ et je me suis senti bien", retient-il de sa course. "Je pense qu'on avait le rythme pour figurer dans le top 5, voire un peu mieux", juge Quartararo, qui rappelle qu'il ne peut que compter sur un envol parfait pour bien se positionner : "Les qualifications sont notre point faible, de loin".
"Je pense avoir super bien piloté aujourd'hui", souligne le pilote Yamaha, satisfait d'avoir extrait le maximum possible de ce que sa moto avait à lui offrir. "Même si j'avais du mal avec Bezzecchi derrière et Pecco devant, je me suis toujours battu. J'ai beau ne pas être en lutte pour la victoire, […] personne ne peut dire que je ne me bats pas, quelle que soit la position."
Après cette chute en course, Fabio Quartararo voit Álex Márquez lui reprendre la neuvième place du championnat, à égalité de points. Ils devront se départager dimanche, tout en prenant garde à la menace Jack Miller, quatre points derrière eux.
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