Les requêtes de Márquez à Ducati, une feuille "très blanche"
Attentif aux commentaires de Marc Márquez lors de son premier test de la Ducati, le pilote essayeur du constructeur n'a pas entendu de requêtes particulières de la part du champion espagnol.
Michele Pirro était aux premières loges pour assister aux débuts très attendus de Marc Márquez sur la Ducati, la semaine dernière à Valence. Fidèle pilote essayeur de la marque italienne, Pirro a été de toutes les évolutions depuis son arrivée en poste, en 2013, et il a accompagné la progression de la Desmosedici jusqu'au titre décroché l'an dernier par Pecco Bagnaia, puis son second cette année.
En voyant arriver un octuple Champion du monde sur cette machine qu'il connaît par cœur, Pirro n'avait aucun doute : il était pour lui "indiscutable" que la paire Márquez-Ducati allait très bien fonctionner. Et les chronos l'ont vite prouvé, puisque l'Espagnol, qui avait quitté la Honda deux jours plus tôt, s'est immédiatement affirmé parmi les hommes les plus rapides en piste.
"L'aspect positif, c'est que Márquez a confirmé − ce sont toujours les temps qui comptent − que la Ducati est une moto versatile. Y compris pour un pilote important comme Marc Márquez, les sensations ont été positives", se félicite Michele Pirro dans une interview pour GPOne.
L'Italien, qui n'a pas pris la piste ce jour-là, s'est en revanche rendu dans le box Gresini pour être au plus près de Márquez et entendre ses retours, très attendus. "Il n'a pas parlé tant que ça, mais je crois que son visage et le fait qu'il ait fait une cinquantaine de tours, sans prendre de très gros risques, c'est la meilleure réponse à ce que vous voulez savoir", suggère malicieusement Pirro, interrogé sur les commentaires du nouveau venu.
"En tant que pilote Ducati, et surtout en tant que pilote essayeur sachant que je dois transmettre les informations et les sensations aux techniciens, je me suis préoccupé de lui demander ce qui pouvait être amélioré. Et disons que pour le moment, la feuille est restée très blanche", ajoute-t-il.
"Il y a là de la satisfaction parce que quand je suis arrivé chez Ducati, c'était à nous de copier les constructeurs japonais, et aujourd'hui la situation s'est inversée. Douze ans ont passé pour en arriver à cette condition."
Marc Márquez ne peut pas s'exprimer publiquement sur la Ducati avant la fin de son contrat avec Honda, le 31 décembre, néanmoins des caméras de télévision ont capté certains de ses commentaires dans le stand. On l'y entend décrire une Desmosedici moins physique que la Honda, mais aussi sa nécessité d'adapter son pilotage afin de se caler sur sa fluidité et de se montrer moins agressif.
La moto avec laquelle va courir Marc Márquez est une Ducati GP23, correspondant à la dernière version utilisée cette saison par Johann Zarco, c'est-à-dire n'intégrant pas certaines évolutions reçues par Pecco Bagnaia, Enea Bastianini et Jorge Martín et jugées potentiellement peu fiables. Les pilotes de l'équipe d'usine et de Pramac Racing disposeront, eux, d'un modèle 2024 dont les premiers essais ont ravi le champion sortant.
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