Márquez se sent plus proche que dans les autres courses
Marc Márquez a vécu "l'un des meilleurs vendredis de la saison" au Red Bull Ring, se sentant moins distancé que d'habitude par les pilotes disposant de la Ducati GP24. Mais il ne sent quand même pas capable de jouer la victoire...
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Marc Márquez a rarement été aussi optimiste après un vendredi cette année. Sa journée a pourtant assez mal débuté au GP d'Autriche, avec le 18e temps en EL1, conséquence de difficultés au freinage similaires à celles rencontrées lorsqu'il a chuté en tête au GP des Amériques. Le problème a été corrigé pour les Essais et Márquez a pris la troisième place, alors qu'il a parfois eu du mal à accrocher le top 10 dans cette séance ces dernières semaines.
"Avec l'expérience d'Austin, l'équipe a fait des progrès dans l'après-midi et les sensations étaient nettement meilleures", a souligné Márquez. "Ils m'ont aussi donné quelques conseils dans le pilotage et j'ai pu m'adapter. Cela m'a rendu un peu plus confiant en rythme de course."
"Je me sens bien. On part plus ou moins de la même base, mais les sensations étaient nettement meilleures que lors des dernières courses. En fait, lors dernières courses, je sentais qu'on était deux ou trois crans derrière, et pour le moment on est un cran derrière les leaders. C'est déjà un bon signe."
Márquez a ainsi vécu une très bonne entame de week-end, mais pas la meilleure de l'année : "Le vendredi était aussi très bon à Portimão. Au Sachsenring, OK il y a eu la chute, mais c'était un bon vendredi et les sensations étaient bonnes. Plus que le résultat, ce sont les sensations sur la moto. C'est l'un des meilleurs vendredis de la saison."
Marc Márquez
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Un vendredi bon au point de songer à la victoire ? "Non. Le problème, c'est que c'est non", a répondu Márquez, qui excluait déjà un succès avant l'entame du week-end. "J'aimerais [que ce soit possible], j'aimerais dire oui. Oui on est plus proches et je me sens un cran derrière [Pecco] Bagnaia et [Jorge] Martín, qui sont les leaders. Puis il y a un second groupe, avec [Franco] Morbidelli, [Enea] Bastianini et moi. On verra si je peux travailler sur les petits détails et être plus constant demain."
Un pneu qui convient mieux à Márquez
Plusieurs éléments peuvent expliquer la bonne forme de Marc Márquez ce vendredi. L'Espagnol est plus à l'aise avec le pneu arrière spécial apporté par Michelin ce week-end, à la structure renforcée pour encaisser les charges lors des fortes accélérations propres au Red Bull Ring, alors qu'il est généralement en délicatesse avec le nouveau pneu arrière qui permet à la Ducati GP24 de faire des merveilles.
"Pour moi, c'est plus naturel avec ce pneu [à la structure renforcée], surtout par rapport au nouveau pneu qu'ils ont apporté cette année, cette nouvelle technologie. De l'angle jusqu'à la motricité, je ne sens pas que c'est naturel. Je sens que ça change beaucoup l'adhérence, c'est comme deux pneus différents. Avec celui-ci, c'est beaucoup plus naturel et pour moi, les mouvements sur la moto sont plus prévisibles."
"Entre la motricité et l'angle, [l'adhérence] est plus similaire, on dirait que c'est plus similaire", a précisé Márquez. "Avec l'autre, j'ai toujours du mal avec ça. En fait, aujourd'hui dans le time attack j'étais beaucoup plus proche des leaders, grâce à ça. Avec l'autre, je sens toujours que l'avant pousse."
Marc Márquez
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Márquez profite aussi de la Ducati, toujours impériale à Spielberg puisqu'elle a remporté huit des dix courses disputées depuis le retour du circuit au calendrier en 2016 : "C'est super sympa de piloter la Ducati ici parce que les points forts de la Ducati sont le freinage et l'accélération. C'est ce qu'il y a sur cette piste. Tous les pilotes Ducati, sauf Fabio Di Giannantonio, qui était sur la touche parce qu'il est tombé, sont en Q2, donc c'est bon signe."
Márquez n'aurait pas pu atteindre ce niveau s'il n'avait pas pu se débarrasser de ses soucis avec le comportement du frein avant, un élément qui peut vite le perturber s'il n'a pas les impressions attendues. Gresini a su trouver les bonnes réponses à son problème.
"Je suis très sensible avec le levier pour l'avant. Je l'utilise à un doigt et je suis très sensible aux problèmes. Peut-être que les autres peuvent avoir le même problème mais ne le ressentent pas comme moi. Sur le frein avant, si j'ai un petit problème, ça devient un gros problème pour mon pilotage."
"Aujourd'hui, en fait, l'équipe a fait un bon travail pour apporter une solution mais ils m'ont aussi apporté un bon conseil et ça m'a facilité la vie. Mais je sais que d'autres pilotes, de différents constructeurs, ont aussi eu des soucis ce vendredi."
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